Réflexion sur l’absence de voitures électriques dans Corfou

E-scapade à Corfou : mais où sont les voitures électriques ?

Reflexion sur labsence de voitures electriques dans Corfou
Durant mon récent séjour à Corfou, j’ai pu observer de près la situation des voitures électriques sur cette charmante île grecque. Alors, mettez vos lunettes de soleil et de la crème solaire, car je vous embarque pour une exploration électrique de Corfou !

Pendant mes vacances estivales à Corfou, l’une des îles grecques située entre l’Italie et la Grèce, j’ai été inspiré pour partager avec vous cette expérience alliant plaisir et renseignements.

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Un hommage à l’ancien

Sur l’île de Corfou, la tradition automobile semble privilégier les modèles thermiques anciens qui ont fait leurs preuves. En parcourant la ville de Roda où nous séjournions, nous avons été témoins d’une collection de Fiat Cinquecento et Seicento, symboles de robustesse sur ces routes sinueuses et escarpées qui ont même mis à l’épreuve notre propre voiture de location.

Malgré cela, l’adoption des véhicules électriques reste marginale sur l’île. En dix jours passés à rouler environ trois heures par jour, nous n’avons croisé qu’une poignée de voitures électriques, dont une Tesla Model Y, quelques Model 3 et Volkswagen ID.3. Les points de recharge, quant à eux, étaient inexistants, rendant l’expérience encore plus complexe.

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J’aurais souhaité opter pour une voiture électrique durant mon séjour, mais les possibilités étaient restreintes. Avec seulement dix bornes de recharge sur une île de 590 km², la logistique était compliquée, concentrée principalement dans les villes de Corfou et de Kerkyra.

Par ailleurs, à Corfou, j’ai pu observer des véhicules électriques aux plaques d’immatriculation particulières, les « eco-car », bénéficiant probablement d’un accès privilégié à certaines zones. Parmi eux, les « City Fun » de la marque Jiayuan by ASPP se chargeaient même sur un réseau électrique domestique, une vision inédite pour moi.

Un intérêt croissant, mais des défis à relever

Malgré les obstacles rencontrés sur le terrain, la Grèce a montré un intérêt grandissant pour l’électromobilité. Avec un programme de subventions appelé « Je me déplace électriquement 2 » lancé en 2022, doté d’un budget de 50 millions d’euros, le pays se positionne parmi les plus généreux en termes d’incitations à l’acquisition de véhicules électriques.

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De même, des initiatives telles que la commande de 250 bus électriques auprès du fabricant chinois Yutong en 2023 montrent une volonté d’électrifier les transports publics à Athènes et Thessalonique. Malgré des retards dans la livraison, des projets d’acquisition de bus électriques et trolleybus sont prévus pour l’avenir, dans une dynamique de transition écologique.

Des actions à poursuivre

Malgré ces avancées, la Grèce doit encore relever de nombreux défis pour favoriser la transition vers l’électromobilité. La restriction imposée par les compagnies maritimes sur la recharge des véhicules à bord des ferries montre certaines réticences envers cette technologie. De plus, l’insularité de Corfou complique la mise en place d’infrastructures de recharge adéquates, décourageant ainsi les habitants à adopter les voitures électriques.

Mon expérience à Corfou m’a permis de constater que malgré les efforts du gouvernement grec, l’adoption des véhicules électriques reste timide. Des campagnes de sensibilisation et un renforcement des infrastructures de recharge seront nécessaires pour convaincre la population des avantages écologiques de cette transition.

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