Julien, déçu par sa Bolloré Bluecar ex-Autolib’ achetée à prix réduit en fin 2018, a vite déchanté quant à l’idée d’en faire sa voiture électrique idéale après quelques mois d’utilisation.
L’époque glorieuse d’Autolib’
À ses débuts, la Bolloré Bluecar, conçue par l’ingénieur Philippe Guédon, avait fière allure, mais elle a rapidement perdu de son lustre en devenant le véhicule du service parisien Autolib’ en 2011.
L’aventure Autolib’, basée sur un modèle d’autopartage en free-floating, s’est soldée par un échec en 2018, laissant derrière elle environ 3 000 à 4 000 Bluecar en mauvais état. Ces citadines électriques, équipées de batteries LMP contraignantes, ont été stockées dans le Loir-et-Cher à Romorantin, siège autrefois de Matra, en attendant leur élimination. Un triste sort pour ce qui semblait être la pire voiture électrique sur le marché français.
Des prix cassés pour les cinquante premiers acheteurs ont été proposés à l’automne 2018, avec une remise en état incluse, ce qui a motivé Julien à acquérir la sienne pour un peu moins de 4 000 euros au lieu de 4 500.
Malheureusement, dès les premiers tours de roue, Julien a rencontré des soucis avec sa Bluecar, notamment un bruit suspect au niveau du train avant. Malgré des réparations et un remplacement du bloc moteur-réducteur, les ennuis persistaient.
L’assurance se défile
Les problèmes se sont multipliés pour Julien et sa famille, les contraignant à consulter plusieurs garages pour tenter de résoudre les pannes à répétition. L’assurance, censée couvrir la batterie de la Bluecar, a refusé la prise en charge, invoquant des clauses discutables.
Julien s’est alors retrouvé pris au piège d’une situation complexe, confronté à des procédures légales et administratives en cascades, sans pouvoir trouver de solution satisfaisante pour sa Bluecar en panne.
Un dénouement incertain
Face à cette impasse, Julien a rejoint un collectif d’utilisateurs confrontés à des problèmes similaires, cherchant appui auprès d’un avocat pour faire valoir leurs droits. Les démarches en cours semblent longues et laborieuses, laissant planer un doute sur le dénouement de cette affaire compliquée.
Malgré les déboires, Julien garde espoir de trouver une issue favorable à cette situation désagréable, tout en regrettant le choix initial de la Bluecar comme voiture électrique de confiance.
Des leçons à tirer
Cette expérience malheureuse sert de mise en garde pour les futurs acheteurs de voitures électriques à bas prix, soulignant l’importance de bien évaluer la fiabilité du véhicule et de ne pas se laisser séduire uniquement par son prix attractif.
Ce témoignage met en lumière les défis rencontrés par les propriétaires de voitures électriques, et souligne l’importance de bien comprendre les caractéristiques techniques et les garanties liées à ce type de véhicule avant tout achat.
Un grand merci à Julien pour sa contribution et sa transparence dans ce récit vécu.
Nous vous rappelons qu’il est primordial de respecter la courtoisie dans vos commentaires envers nos interviewés, merci de votre compréhension.
Il semble que le problème pourrait trouver sa source dans une sonde de température défaillante, entraînant des dysfonctionnements similaires à ceux rencontrés auparavant sur d’autres modèles électriques.
En dépit de ses lacunes, la Bolloré Bluecar a su séduire certains utilisateurs de services d’autopartage, même si elle n’a jamais brillé en comparaison avec d’autres citadines électriques plus performantes.
Il serait judicieux pour Julien et sa famille de se tourner vers un modèle plus fiable pour se réconcilier avec la technologie électrique, en prenant soin de vérifier en amont la qualité du véhicule choisi malgré un budget réduit.
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