Renault doit faire face à un défi de taille : le rappel de six de ses modèles en raison d’un problème affectant le frein de stationnement. 🚗💨
Les rappels de véhicules deviennent de plus en plus fréquents, illustrant les défis rencontrés par l’industrie automobile dans sa quête de perfection. Les marques doivent jongler entre des défauts techniques, des risques mécaniques et des stratégies de communication. Récemment, Nissan a fait face à une situation préoccupante avec un problème de batteries susceptibles de provoquer des incendies. De son côté, cet été, Renault a dû rappeler de nombreux véhicules Koleos à cause d’un défaut lié aux tuyaux de carburant. ⚡️
Six modèles de Renault concernés par un problème de frein à main
Le constructeur au losange doit donc orchestrer un rappel pour six de ses modèles liés à un éventuel défaut mettant en cause le frein à main.
Pour être précis, le site officiel des rappels gouvernementaux indique que : “Le capteur de position de l’actionneur de frein de stationnement est mal orienté, entraînant un mauvais positionnement de la goupille d’arrêt dans la position « P lock », ce qui peut empêcher le blocage du frein de stationnement quand le bouton P est activé sur la boîte de vitesses, lorsque le moteur est éteint, ou quand la ceinture de sécurité du conducteur est détendue ou la porte ouverte.”
Ce problème accroît le risque d’accidents potentiels, étant donné que le véhicule pourrait se déplacer sans avertir. Néanmoins, le système de frein de stationnement assisté (APB) fonctionne toujours, permettant de maintenir le véhicule immobilisé en cas d’urgence, limitant ainsi les conséquences néfastes éventuelles.
Les modèles touchés comprennent le Renault Captur II, la Mégane E-Tech, le Scénic E-Tech, l’Austral, le Rafale et l’Espace VI, tous construits entre le 10 avril 2024 et le 16 janvier 2025. Il est également important de noter que le Dacia Duster III, assemblé entre octobre 2024 et octobre 2025, pourrait également être concerné par ce problème.
Les réparations nécessaires seront effectuées gratuitement par les concessions de Renault. De plus, cette intervention sera suffisamment rapide pour éviter une immobilisation prolongée des véhicules. 🔧
En France, plus de 10 % des voitures d’occasion (10,6 %) ont été rappelées par les constructeurs, mais seulement près d’un tiers (29,4 %) ont été réparées. Ainsi, près de sept véhicules sur dix continuent de circuler avec des défauts non corrigés, selon une étude réalisée par carVertical.
Les voitures âgées d’une dizaine d’années sont les plus souvent affectées : 12,1 % des modèles de 2014 ont fait l’objet d’un rappel, avec presque la moitié (47,9 %) n’ayant jamais été réparées. Les millésimes 2013 et 2011 ne sont pas en reste, affichant respectivement 11,9 % et 11,5 % de véhicules rappelés. 📊