Volkswagen s’engage fermement dans une stratégie d’électrification, en injectant des sommes considérables pour redéfinir son portefeuille de véhicules.
Volkswagen s’illustre par un engagement fort vers l’électrification, annonçant un investissement colossal de 11 milliards d’euros afin de concevoir 75 véhicules électriques d’ici 2030. L’un des objectifs principaux est de lancer une voiture entièrement électrique à un prix inférieur à 20 000 euros d’ici 2027, rendant ainsi cette nouvelle technologie plus accessible à un large public. Alors que l’électrique est au centre des préoccupations, le constructeur ne néglige pas pour autant les motorisations thermiques, réservant un tiers de ses dépenses à leur modernisation. Cette stratégie équilibrée révèle une approche pragmatique et réaliste face à la transition énergétique.
Un virage à 180 degrés
Volkswagen a clairement décidé de s’engager dans une électrification ambitieuse, avec un plan solide. La marque allemande vise à proposer une voiture 100% électrique à moins de 20 000 euros d’ici 2027, une initiative qui pourrait transformer le marché, rendant l’électrique davantage accessible et permettant à un plus grand nombre de consommateurs de se tourner vers une conduite plus respectueuse de l’environnement, tout en maîtrisant leur budget. À l’horizon 2030, Volkswagen révèlera pas moins de 75 nouveaux modèles électriques, grâce à un investissement de 11 milliards d’euros. Cette stratégie vise à dynamiser l’offre et à maintenir la compétitivité de la marque sur le marché en pleine évolution.
Mais l’approche de Volkswagen n’est pas teintée d’illusions : la transition vers l’électrique ne se fera pas instantanément pour tous les consommateurs. Le constructeur adopte donc une méthode plus réaliste, en allouant un tiers de son budget à l’amélioration continue de ses moteurs à combustion interne. Bien que l’électrique prenne de l’ampleur, les moteurs thermiques resteront essentiels, notamment sur des marchés où l’adoption de l’électrique est plus lente. Ignorer le thermique au profit exclusif de l’électrique serait une erreur stratégique, et il semble que Volkswagen ait compris cette réalité, une leçon que d’autres constructeurs apprennent également.
L’hydrogène, un axe complémentaire
En plus de sa forte orientation électrique, Volkswagen explore également d’autres pistes comme l’hydrogène. Cette source d’énergie pourrait jouer un rôle significatif dans les années à venir, d’autant plus que le groupe a récemment établi un partenariat avec Kraftwerk Tubes, une société allemande pionnière dans le domaine des piles à hydrogène. L’objectif est de concevoir des véhicules à hydrogène capables de parcourir jusqu’à 2 000 kilomètres. Au lieu de se limiter à une seule solution, Volkswagen s’efforce de proposer un éventail d’options ayant le potentiel de répondre à la demande diversifiée des consommateurs pour l’avenir de la mobilité.
Un point crucial dans ce projet est l’adoption de membranes en céramique pour les piles à hydrogène, remplaçant les membranes plastiques traditionnelles. Cette avancée technologique permet une réduction des coûts significative, grâce à l’élimination du besoin en platine, matériau coûteux et difficile d’accès. Volkswagen veut rendre les véhicules à hydrogène non seulement plus accessibles, mais aussi plus fiables et performants. L’objectif est clair : élargir les solutions de mobilité disponibles plutôt que de se pointer exclusivement sur l’électrique.