Malgré une année 2024 en demi-teinte, les prévisions pour 2025 annoncent un retour en force des ventes de véhicules électriques, avec une part de marché potentielle atteignant 30 % parmi les particuliers.
Le secteur des voitures électriques est actuellement confronté à une période difficile. Les chiffres de l’année 2024 pourraient afficher des résultats négatifs, en fonction des performances de décembre, notamment. Entre janvier et novembre, les ventes ne se sont guère distinguées de celles de l’année précédente, avec 261.524 véhicules électriques immatriculés cette année, comparés à 261.164 en 2023.
L’année 2024 avait pourtant bien commencé, notamment grâce au dispositif de leasing social, qui a représenté environ 50.000 ventes. Toutefois, la tendance s’est détériorée au cours de la seconde moitié de l’année. Les concessionnaires notent une forme d’attentisme chez les clients. Certains préfèrent attendre des modèles moins onéreux, d’autres espèrent le retour du leasing social, tandis que la conjoncture politique et fiscale apparaît incertaine, suscitant des inquiétudes.
Cette situation positionne 2024 comme une **année charnière**. Beaucoup d’acteurs du secteur nourrissent l’espoir d’un regain d’intérêt en 2025. Selon C-Ways, une entreprise de conseil en marketing spécialisée dans la data science, bien que le marché global reste modeste, le segment des véhicules électriques pourrait connaître une **croissance significative**.
Pour le marché des particuliers, C-Ways prévoit une **hausse de 32 %** des ventes de véhicules électriques. La part de ce type de motorisation parmi les particuliers devrait atteindre 30 %, en hausse par rapport aux 22 % enregistrés en 2024. Par ailleurs, les ménages ayant des revenus modestes ne seront pas en reste, car les ventes de voitures électriques dans ce segment pourraient également atteindre 30 %. Plusieurs facteurs contribuent à ce phénomène : l’arrivée de nouvelles offres attractives, comme les Citroën C3 et Renault 5, ainsi que l’arrivée de modèles à petit prix tels que la Fiat Grande Panda et Hyundai Inster.
Malgré la diminution du bonus écologique, les fabricants devront s’adapter à des réglementations CO2 plus strictes imposées en Europe. Cela pourrait les inciter à formuler des **offres compétitives** sur les modèles électriques pour atteindre leurs objectifs environnementaux. C-Ways évoque un potentiel regain d’intérêt pour les véhicules électriques chez les consommateurs aisés, notamment avec l’arrivée du Tesla Model Y restylé.
La situation est moins favorable pour les professionnels, qui, depuis peu, ne bénéficient plus de bonus sur les voitures et utilitaires. Selon C-Ways, relayé par Auto actu, on prévoit une progression des ventes d’électriques de seulement 3 % au sein des entreprises. Néanmoins, la législation sur la mobilité impose un quota de véhicules à faibles émissions pour le renouvellement de flottes de plus de 100 modèles, ce qui devrait contribuer à maintenir un certain niveau de ventes.
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