Des « taxis volants » électriques aux JO de Paris : le projet avorté à cause de la certification
Ils voulaient profiter de la quinzaine des Jeux Olympiques pour mettre en vedette un mode de transport innovant dans le ciel de Paris. Mais les promoteurs des taxis volants électriques ont dû y renoncer, faute de certification.
Pendant les JO 2024, l’idée était que des taxis volants puissent voler dans le ciel de Paris. Initialement interdits, ils ont finalement obtenu une autorisation de dernière minute du Conseil d’Etat. Cependant, aucun d’entre eux n’a réussi à décoller, expliquent les médias spécialisés.
Taxis volants aux JO : pas de décollage faute de certification
Le gestionnaire d’aéroports groupe ADP et la start-up aéronautique allemande Volocopter envisageaient un vol « d’ici à la fin de l’année » au départ d’une plateforme flottante sur la Seine. Cette annonce a été confirmée jeudi 8 août par les deux parties. Malgré cette ambition, le projet a été mis en pause, comme l’explique Augustin de Romanet, le PDG d’ADP, sur Franceinfo. Il reste toutefois optimiste quant à la possibilité de faire voler ces engins au-dessus de la Seine avant la réouverture de Notre-Dame prévue en décembre.
ADP et Volocopter, soutenus par la région Ile-de-France, initialement prévoyaient des vols expérimentaux depuis une plateforme aménagée sur la Seine afin de profiter de l’attention médiatique autour des JO. Cependant, la certification du Volocity, l’aéronef de Volocopter, a connu un retard lié à des problèmes de moteurs, comme l’a expliqué Edward Arkwright, directeur général exécutif d’ADP, à l’AFP.
Un projet retardé depuis 2020 et des ambitions revues à la baisse
Le projet des taxis volants, évoqué depuis fin 2020, a vu ses ambitions revues à la baisse ces derniers mois, en raison notamment du manque de certification de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) pour accueillir des passagers. Malgré ces difficultés, la sécurité reste une priorité pour les équipes impliquées dans le projet.
Le Volocity, un aéronef à deux places équipé de batteries alimentant 18 rotors, se veut une alternative plus silencieuse à l’hélicoptère traditionnel. Cependant, le défi reste entier pour permettre à ces taxis volants de prendre leur envol dans le ciel parisien.