Rencontre constructive entre l’Union Européenne et la Chine sur les taxes automobiles 🚗
Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a qualifié sa réunion avec le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, de « constructive ».
En visite en Europe cette semaine, le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, a cherché à trouver une solution au projet européen consistant à imposer des droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques en provenance de Chine.
L’Union Européenne a confirmé son intention d’ajouter des droits de douane supplémentaires, en plus de ceux déjà en place (10 %), sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. Cette décision fait suite à l’accusation selon laquelle Pékin soutiendrait généreusement ses constructeurs, leur permettant ainsi de pratiquer des prix de vente agressifs sur le marché européen. Ces nouveaux droits pourraient être mis en place d’ici la fin du mois d’octobre.
Cette mesure ne laisse pas la Chine indifférente, qui explore diverses options de riposte. Pékin a lancé des enquêtes anti-dumping, notamment sur le porc et les produits laitiers. De plus, les voitures thermiques européennes sont également dans le viseur chinois, ce qui serait particulièrement préjudiciable aux marques allemandes.
La rencontre entre le ministre chinois et le commissaire européen a été jugée « constructive » par ce dernier. Selon des déclarations officielles, les deux parties se sont engagées à intensifier leurs efforts pour trouver une solution efficace et conforme aux règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en ce qui concerne le commerce des véhicules électriques. Wang Wentao a affirmé que la Chine poursuivrait les négociations jusqu’à la dernière minute.
Malgré ces avancées, aucune décision définitive n’a encore été prise, Valdis Dombrovskis ayant souligné que la procédure engagée par l’Union pour imposer des taxes sur les importations chinoises suivait son cours.
La Chine semble également s’appuyer sur les divergences au sein de l’Europe, étant donné que la mesure doit être approuvée par les 27 États membres de l’UE. Si la France soutient les taxes, l’Espagne et l’Allemagne y sont opposées, surtout que cette mesure affecterait également les modèles électriques européens fabriqués en Chine.
Publications similaires :
- Hongqi ambitionne de dominer le marché électrique avec sa eH7, la marque de luxe chinois
- Technologies chinoises interdites dans voitures américaines : CONDUITE AUTONOME
- Commission européenne : Enquête sur voitures électriques chinoises – Trop loin ?
- Tesla crée l’histoire avec 5 millions de voitures dans le monde