À Toulouse, plusieurs automobilistes se retrouvent confrontés à un radar défaillant, ce qui leur a causé quelques désagréments.
Être sanctionné pour un excès de vitesse n’est jamais agréable. La situation devient encore plus irritante quand cette amende est émise alors que vous n’étiez même pas au volant à ce moment-là. Il est vrai que les appareils de mesure ne sont pas infaillibles, et des erreurs peuvent survenir. C’est ce que plusieurs automobilistes du Sud-Ouest de la France ont récemment vécu.
Sur le trajet entre Mondoville et Montaigut-sur-Save, un conducteur a reçu une contravention pour excès de vitesse, alors qu’il était signalé à 89 km/h au lieu de la limite de 80 km/h. La particularité de cette amende ? Sa voiture était garée chez lui au moment de l’infraction présumée. Que s’est-il donc passé ?
Radar défectueux : un problème de date
Bien que le conducteur n’ait pas circulé le dimanche 5 novembre 2023, comme l’indique sa contravention, il a bien utilisé cette route le lendemain. Dès lors, on peut se demander : le radar est-il doté de pouvoirs divinatoires ou est-il tout simplement en panne ? Olivier, l’automobiliste concerné, admet avoir peut-être un peu trop accéléré le lundi 6 novembre en rentrant de son travail. Cependant, cette erreur du radar soulève de nombreuses interrogations, notamment la fiabilité de cet appareil.
En effet, si la date peut être erronée, on peut se questionner sur la vitesse à laquelle le radar est censé fonctionner. Déterminé à faire entendre sa voix, cet homme toulousain a décidé d’interpeller les autorités compétentes. Pratiquement un an après avoir contesté son amende, il a reçu une lettre confirmant que sa demande avait enfin été acceptée. Ce retournement de situation est presque miraculeux, étant donné qu’en mai dernier, l’officier du ministère public avait évoqué un refus d’exonération de sa contravention.
Malheureusement, ce conducteur n’est pas le seul à avoir rencontré des soucis avec ce radar. Un autre automobiliste avait déjà signalé un problème similaire en août 2023, sans que des actions ne soient entreprises. De plus, un collègue d’Olivier a également été sanctionné pour un excès de vitesse à une date incorrecte. Un autre conducteur, tout aussi malchanceux, aurait été « flashe » alors que sa voiture se trouvait chez le garagiste pour des réparations.
Il est donc possible que d’autres automobilistes puissent également remettre en question leur contravention s’ils ont été flashés entre le 16 juin 2023, date de la dernière vérification confirmée du radar, et le 26 décembre 2023. Toutefois, les démarches administratives sont souvent longues et complexes.
Quant à ce radar controversé, il est fort probable qu’il ait été révisé et qu’il fonctionne désormais sans accroc.
