L’achat d’une voiture électrique peut s’avérer décevant lorsqu’on est confronté à une faible autonomie. Cette situation est fréquente avec les voitures du segment urbain en raison de la taille réduite de leurs batteries. Bien que la polyvalence de ces voitures s’améliore, certains modèles ne répondent pas aux attentes en termes de rapport qualité-prix…
Il est évident qu’une voiture électrique urbaine des segments A ou B n’a pas besoin du même niveau d’autonomie qu’une berline du segment D pour satisfaire les besoins de son conducteur. En effet, considérant que la distance quotidienne moyenne ne dépasse généralement pas 50 km, tout modèle qui utilise l’électricité comme source d’énergie peut y répondre efficacement.
Néanmoins, il est toujours important de faire un bon investissement. Dans cette perspective, il est judicieux de vérifier le rapport qualité-prix du modèle envisagé pour être sûr de son choix. Par exemple, la Citroen ëC3 semble surpasser la Renault 5 électrique grâce à son excellent ratio de 60,31. A l’opposé, il est aussi important de savoir quels sont les modèles les moins performants. Voici donc un TOP 5 des pires véhicules urbains électriques en termes de rapport prix/autonomie.
La sportive électrique Abarth 500e
L’Abarth 500e est le fruit de la réussite de la Fiat 500e. Abarth est une marque sportive reconnue du constructeur italien, qui a finalement décidé de suivre la tendance électrique. Lancée en 2023, l’Abarth 500e offre plus de performance que la version standard, grâce à ses 35 ch supplémentaires. Son accélération de 0 à 100 km/h en 7 secondes, pour une puissance totale de 154 ch, lui confère un caractère sportif. Comme la 500e standard, l’Abarth dispose d’une batterie de 42 kWh. Par contre, son autonomie est réduite à 265 km, au lieu de 320 km, à cause de sa puissance augmentée et de ses plus grandes jantes.
Sur le marché, le modèle berline se vend à partir de 36 900 € tandis que le cabriolet démarre à 42 300 €. Ces prix élevés contribuent à un mauvais rapport qualité-prix, qui ne descend pas en dessous de 124,15 (32 900/265), même après avoir déduit un bonus de 4 000 €. Le modèle possède une caractéristique unique : il est équipé d’un générateur de sons imitant le bruit d’un moteur thermique pour plaire aux nostalgiques. Les autres seront rassurés de savoir qu’ils peuvent désactiver cette fonction.
La Renault Twingo ZE, le citadin électrique
Lancée à l’automne 2020, la Twingo ZE vient élargir la gamme électrique de Renault avec un modèle plus adapté pour la ville que la Zoé. La Twingo ZE, dotée d’une batterie de 22 kWh, promet une autonomie de 180 km selon le protocole WLTP. Elle est moins autonome et moins performante que sa grande sœur Zoé. Son moteur de 81 ch est placé sur l’essieu arrière, identique à celui de la Smart EQ Forfour. Contrairement à la Zoé qui peut être équipée en option d’un port CCS, la Twingo en est totalement dépourvue. Cependant, elle a le mérite de proposer une recharge en courant alternatif de 22 kW de série, ce qui n’est pas le cas des modèles Renault actuels (Megane, Scenic).
Le prix initial de la Twingo ZE était de 21 350 €, qui passait à 15 565 € après déduction du bonus, mais ce prix n’a cessé d’augmenter par la suite. Aujourd’hui, le prix de base est de 25 500 €, soit 21 500 € après déduction du bonus de 4 000 €. Étant donné son autonomie de moins de 200 km et son prix, la Renault Twingo ne peut pas prétendre à un meilleur classement : elle obtient un score de 113,16. Heureusement, elle compense par une offre de location intéressante, puisqu’elle est proposée à 40 € par mois dans le cadre du leasing social. Cependant, cette offre n’est plus disponible pour cette année. Il faudra attendre 2025. Pour ceux qui peuvent patienter, la nouvelle Renault Twingo sera lancée en 2026.
La pétillante Mini Cooper E
La nouvelle Mini Cooper offre plus d’autonomie et des prix plus abordables, mais malgré cela, elle fait partie de ce classement. Cependant, les améliorations techniques apportées sont bénéfiques. La voiture est désormais disponible en deux versions. La version E dispose d’un moteur de 184 ch, identique à l’ancienne génération. La version SE, quant à elle, présente une puissance de 218 ch. Chaque version dispose de sa propre batterie. La E garantit 305 km avec une batterie de 40,7 kWh, tandis que la SE peut atteindre 402 km grâce à sa batterie de 54,2 kWh. La précédente génération de Mini électrique avait une batterie de 32,6 kWh pour une autonomie de 233 km. Il s’agit donc d’un progrès significatif.
On aurait pu craindre des augmentations de prix proportionnelles à ces améliorations, mais il n’est rien de tout cela. La Mini Cooper E est maintenant disponible à partir de 34 000 €, alors que l’ancienne génération était à 37 400 €. À ce prix, on peut presque s’offrir la version SE 2024, qui commence à 38 000 €. Bien sûr, les prix restent élevés, mais ils sont en phase avec l