Miami Vice et Ferrari : une histoire fascinante

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Miami Vice et Ferrari, c'est toute une histoire

Miami Vice : Une série emblématique et sa Ferrari

Dans le film de 2005 Crocket et Stubbs ont bien changé. Leur Ferrari aussi.

Si l’on évoque les séries marquantes des années 80, Miami Vice se distingue sans conteste. Elle résume à elle seule l’esprit flamboyant de cette décennie, marquée par la politique de Ronald Reagan et un goût prononcé pour le bling-bling. Pour offrir à ses deux protagonistes — d’apparence simples policiers de Miami — une image de prestige, il était impératif qu’ils se déplacent en Ferrari, afin de s’intégrer à ce monde extravagant, peuplé de personnages souvent vus en costards Smalto, lunettes Ray-Ban et, bien sûr, automobiles italiennes.

Miami Vice, qui a vu le jour en 1984, n’avait cependant pas les moyens, surtout au début, d’affronter le budget nécessaire à la destruction d’un véritable modèle de Maranello chaque saison lors des cascades. Michael Mann, le producteur, a donc choisi une approche plus économique : il a commandé deux répliques de la Ferrari 365 GTB/4 Daytona qui ont servi pendant les deux premières saisons. Ces répliques étaient intégrées dans une coque en fibre de verre, reposant sur un châssis de Chevrolet Corvette C3 datant de 1979, permettant à Crockett et Tubbs de « cruiser » en toute tranquillité au milieu des palmiers.

Ces deux répliques s’inscrivaient parfaitement dans le budget de production, totalisant 49 000 euros aujourd’hui. La chaîne NBC, qui diffuse et co-produit la série, était ravie. Dès le premier épisode, Miami Vice a rencontré un immense succès, captivant des audiences dans le monde entier jusqu’aux bureaux de Maranello.

Chez Ferrari, la préservation de l’image de marque est primordiale et le demeure encore aujourd’hui. Après le succès des deux premières saisons, les avocats de Ferrari ont décidé de s’impliquer, réclamant fermement que la production cesse d’utiliser des répliques de mauvaise qualité. Une négociation a alors été entamée, et un accord a été trouvé : deux voitures seraient fournies pour la série, mais c’est Ferrari qui déciderait des modèles.

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La Testarossa, fraîchement lancée, a donc été choisie pour faire partie de la distribution dans les rues ensoleillées de Miami. Cependant, à leur grande surprise, les deux voitures qui sont arrivées aux États-Unis étaient noires, ce qui s’est avéré être un véritable cauchemar pour les équipes techniques de la série. Impossible à filmer sous le soleil de Floride et également très problématique la nuit. Les deux Testarossa ont donc été repeintes en blanc, une modification acceptée par Ferrari.

Pour les besoins de l’intrigue, les Testarossa ont dû réaliser des cascades, exposant le risque de dommages. Une autre réplique a été à nouveau utilisée, toujours sous l’égide de Maranello, qui exigeait simplement que ces véhicules soient fidèles aux originaux.

Le temps a passé et Miami Vice a continué à fasciner les téléspectateurs pendant cinq saisons avant de tirer sa révérence. Michael Mann, quant à lui, est devenu un réalisateur de renom, et quinze ans plus tard, il a décidé de donner une nouvelle vie à la série sous la forme d’un film. La Testarossa a alors disparu, remplacée par un spider F430. Un passage de témoin qui s’explique par l’évolution des temps et des goûts automobiles. 🚗✨

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Franck Levesque

Je suis Franck Levesque, co-fondateur et rédacteur en chef de LeFuté.fr. Depuis la création du site, j’ai consacré ma carrière à la passion automobile et à l’innovation dans ce domaine. Mon intérêt particulier pour les nouvelles technologies automobiles m'a permis de développer une expertise solide sur les véhicules électriques et les avancées écologiques. Je suis reconnu pour ma capacité à vulgariser des sujets techniques complexes, permettant ainsi à tous de comprendre les enjeux de l'industrie automobile. Mon engagement est de fournir des informations précises et pertinentes pour guider les amateurs et professionnels de l’automobile. En plus de mon rôle chez LeFuté.fr, je suis souvent invité comme conférencier et participe régulièrement à des revues spécialisées, partageant mes connaissances sur les tendances et les innovations dans l’univers automobile.
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