Dans la commune de Cugnaux, près de Toulouse, un cycliste énervé est devenu le cauchemar de certains habitants qui se garent près d’une piste cyclable.
Une histoire d’empiétement sur la piste cyclable met en colère un cycliste
Clément est le propriétaire d’un restaurant sur l’avenue Charles-de-Gaulle à Cugnaux. Stéphanie, l’une de ses employées, et Clément, ont raconté à nos confrères d’Actu.fr tous les dégâts qu’ils ont subis en trois ans depuis la venue d’un cycliste dans leur restaurant qui s’est plaint du stationnement de plusieurs véhicules.
Il y a trois ans environ, Stéphanie explique qu’un homme à vélo est venu se plaindre au restaurant. Selon lui, certains véhicules garés le long de la rue dépasseraient un peu sur la voie cyclable. Clément estime que, malgré le stationnement de ces voitures, il y a largement la place de faire passer un vélo et que personne d’autre n’est gêné.
crédit photo : Actu Toulouse / Stéphanie
Selon le cycliste, des voitures prennent trop de place sur la voie cyclable.
Il faut tout de même préciser que l’empiétement d’un véhicule, partiel ou total, sur une voie cyclable est interdit par le code de la route. Cette infraction peut coûter 135 euros d’amende et la potentielle mise en fourrière du véhicule.
Des dégâts colossaux sur les véhicules stationnés sur l’avenue
Plus récemment, le mercredi 31 juillet 2024, Stéphanie a découvert que son pare-brise a été cassé. Elle pense qu’un gros caillou a été utilisé pour créer un tel impact. Stéphanie explique que ce n’est pas du tout la première fois qu’un incident de ce type lui arrive en sortant du travail. Essuie-glaces arrachés, rétroviseur cassé, carrosserie rayée, pneus crevés, la liste des actes de vandalisme envers la voiture de Stéphanie est longue. L’employée du restaurant précise que, régulièrement, le cycliste suspect met des coups de clé sur les voitures. D’ailleurs, une voisine l’aurait vu passer à l’acte.
Selon la mairie de Cugnaux, le suspect encourt une contravention de cinquième classe, soit une amende de 1 500 euros. Apparemment, Clément est la victime qui a subi le plus de dégâts sur son véhicule. Il affirme que cette histoire lui a coûté 10 000 euros de réparation au total. Récemment, il a payé 3 800 euros pour refaire sa carrosserie. Une semaine après, de nouvelles rayures étaient déjà apparues. Le gérant du restaurant a finalement décidé de porter plainte à la brigade de Cugnaux. De plus, la gendarmerie locale incite également les autres victimes à déposer plainte. Cela aidera sûrement à identifier le suspect et mettre fin à cette barbarie sur de nombreux véhicules.