Le climat est particulièrement enthousiaste sur le marché financier pour Tesla. 🚀
Ce sont des chiffres impressionnants. Depuis le 5 novembre, moment de l’élection présidentielle aux États-Unis, l’action de Tesla a connu une hausse de **80 %**, d’après les données les plus récentes au 27 décembre. Bien que l’année n’ait pas été favorable pour la marque, l’optimisme des investisseurs est renforcé par les liens que le constructeur entretient avec le futur président américain. Analysons la situation !
Des chiffres de vente en recul ?
Alors que Tesla s’apprête à révéler ses résultats financiers du dernier trimestre, la perspective n’est pas particulièrement reluisante pour le géant de l’électrique dirigé par Elon Musk. En effet, comme l’indique le New York Times, les ventes de la société devraient enregistrer une baisse d’environ **6 % en 2024** aux États-Unis, ce qui ne lui permettra de capturer que **4 %** du marché automobile américain.
Dans la zone euro, les ventes ont chuté de **15 %** en novembre par rapport à l’année précédente, atteignant un total de **211 000 unités**. Par ailleurs, cette tendance baissière se confirme également sur le marché chinois, qui est actuellement le leader mondial en matière de ventes automobiles.
Elon Musk, qui s’est récemment exprimé fréquemment sur des sujets politiques, n’a que très peu commenté la situation de Tesla ces dernières semaines. En citant les propos de Kenneth Boyer, professeur à l’Université d’État de l’Ohio : « La question est désormais de savoir si Elon est encore pleinement engagé dans Tesla, ou s’il est devenu trop dispersé ».
Une confiance résiduelle des investisseurs
Malgré les difficultés, les investisseurs semblent toujours garder une confiance intacte envers la marque. L’un des facteurs qui alimente cet optimisme reste le projet des **robotaxis**. En position favorable au sein de la nouvelle administration, Musk est parfois surnommé le “co-président”, et pourrait potentiellement influencer le gouvernement à lever les obstacles réglementaires qui compliquent le déploiement des véhicules autonomes.
Bien qu’il faudra sans doute plusieurs années avant que la conduite autonome ne s’impose véritablement, des entreprises comme Waymo, filiale de Google, commencent déjà à mettre en circulation leurs flottes dans certaines métropoles américaines. Les analyses laissent penser que Tesla pourrait surpasser ces acteurs dans le futur.
Pour illustrer ce point, Leonard Kostovetsky, professeur associé à la Zicklin School of Business du Baruch College, souligne que « La valeur de l’action est très corrélée aux opinions que chacun se fait d’Elon Musk, qu’il soit considéré comme un génie ou comme simplement chanceux ».
