La DS 9 : entre charme et déclin
EN B BREF
- Faute de ventes, la DS 9 va bientôt disparaître du paysage automobile.
- Cette berline premium se rêvait en féroce concurrente des marques allemandes.
- Elle a été déclinée en variantes essence et hybrides rechargeables.
La berline, un symbole de savoir-faire
À moins de ne faire que du SUV, la berline reste le mètre-étalon du savoir-faire d’un constructeur premium.
Une grande berline pour concurrencer les Allemandes
Après le DS7 Crossback, on attendait donc de voir ce que la jeune marque de luxe française proposerait dans la catégorie. La réponse nous est parvenue en 2020, avec un modèle "entre deux eaux", puisque la DS 9 fait face aux Mercedes Classe C, BMW Série 3 et Audi A4 en termes de prix, mais aussi à leurs grandes sœurs en termes de dimensions, donc d’espace à l’arrière. Même si la marque DS n’a plus rien à voir avec le modèle légendaire de Citroën, le constructeur n’a toutefois pas résisté à un petit clin d’œil, avec ces rappels de clignotants dans les coins supérieurs de la lunette arrière. À part ça, la DS9 est de prime abord classique, pas plus avant-gardiste que ses rivales. Mais quand on regarde dans le détail, il y a la partie arrière plongeante, les phares effet diamant, les feux arrière en écaille, la baguette de capot en alu guilloché… Bref, plein de petites choses qui ne sautent pas aux yeux mais la rendent finalement différente. Et c’est bien sûr surtout à bord que la DS s’affirme, avec, effectivement, un luxe et un charme vraiment inhabituels. Si bien que les intérieurs allemands semblent soudain très formatés, consensuels et même… un peu moins qualitatifs.
Confort, insonorisation et raffinement à la Française
La Française est à la hauteur de ses concurrentes directes sur le plan technologique, et prendrait même les devants. Elle est par exemple la seule à recevoir une vision nocturne, et des suspensions pilotées, pré-adaptées à la route grâce à des scanners qui lisent le revêtement. Ça, en Allemagne, on ne le trouve que deux catégories au-dessus. Côté mécanique enfin, la DS9 a été proposée (car l’offre a beaucoup évolué en quatre ans) avec des moteurs 1.6l hybrides rechargeables, de 225 ou 360 ch, ainsi qu’en version essence 1.6L de 225ch non-hybride, mais jusqu’en 2022 seulement. En version hybride rechargeable, DS table sur 1,5 l/100 km et 35 gCO2/km, grâce aux batteries de 11,9 kWh, qui promettent 48 km d’autonomie électrique. Parce que ce n’est pas l’argument principal de la voiture, on ne s’attardera pas sur les performances proprement dites. La DS9 est bien sûr assez véloce et efficace, mais le plus important est que tout tourne ici autour du confort. L’excellente insonorisation d’abord (surtout en mode électrique bien sûr), la douceur de fonctionnement de la boîte auto 8, et surtout ces suspensions qui, sans totalement gommer les imperfections de la route, les gomment sensiblement.
Mission accomplie donc, à une nuance près. Pour que la DS affirme pleinement son approche différente, elle aurait dû recevoir des sièges plus moelleux. Autrement dit, moins germaniques…
Pour les visuels, consultez les images ci-dessous :
- DS 9 : quels sont ses plus et ses moins ?
- DS 9 : quels sont ses plus et ses moins ?
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