Un dépanneur belge s’est vu confronter à la justice après avoir pris une décision hâtive en pensant remorquer une voiture abandonnée.
Un garagiste belge a récemment dû faire face à des accusations de vol après avoir tenté de remorquer une voiture qu’il pensait abandonnée. Ce qui débute comme une simple intervention pour un dépanneur s’est rapidement transformé en un véritable casse-tête juridique.
Un dépanneur dans la tourmente en Belgique
D’après des sources de Sudinfo.be, l’histoire concerne Diego, un dépanneur dont le quotidien a basculé le 12 avril 2023. Il découvre un véhicule en mauvais état stationné dans un quartier fréquemment associé à des épaves abandonnées. Convaincu d’être face à une carcasse laissée à l’abandon, il prend la décision de la remorquer vers une casse pour en récupérer quelques pièces, espérant un petit chèque pour le reste du véhicule.
Malheureusement, Diego ne sait pas que ce véhicule appartient à quelqu’un. La voiture avait été garée devant le domicile de sa propriétaire la veille de l’incident. Cette dernière, réalisant que son bien avait disparu, a rapidement signalé la disparition auprès des autorités, mettant ainsi Diego dans une situation délicate.
Face au tribunal, Diego a plaidé la bonne foi, expliquant qu’il avait agi dans la conviction d’être légitime. Son intention était simplement de s’occuper d’un véhicule qu’il croyait abandonné. Cependant, son passé judiciaire a rendu sa défense plus compliquée, avec un casier judiciaire faisant état de précédentes affaires de recel et de vol.
Un verdict en demi-teinte
Pour le parquet et la propriétaire, Diego n’est pas perçu comme un dépanneur bien intentionné. Ils estiment qu’il a l’habitude de flirter avec les limites de la légalité. Néanmoins, son avocat, Me Lauvaux, a soulevé un point de droit intéressant : une épave n’est techniquement plus sous propriété. Diego aurait agi en pensant être dans son droit, même si cet argument peine à convaincre la justice compte tenu des circonstances et des antécédents de Diego.
Malgré les accusations, la substitut du procureur a finalement jugé que Diego n’avait pas agi avec de mauvaises intentions. Elle a considéré qu’il s’agissait d’un excès de zèle plutôt que d’un délit véritable. En conséquence, une peine de 200 heures de travail d’intérêt général a été prononcée, évitant ainsi des sanctions plus sévères. Diego attend désormais le verdict final pour savoir s’il sera reconnu coupable ou s’il bénéficiera d’un allègement de peine.
Cette situation délicate pourrait significativement influencer sa carrière et sa vie personnelle. Elle met en exergue la fine ligne entre maladresse et malveillance, soulignant l’importance de vérifier les faits avant toute action, un rappel pertinent, même pour un dépanneur aguerri. 🚗
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