Depuis ce mardi matin, un mouvement de protestation significatif réunit des chauffeurs de taxis et de VTC à travers la France. Les plus grandes manifestations sont attendues demain, mercredi 11 juin, avec des perturbations majeures du trafic en perspective.
Depuis plusieurs mois, les chauffeurs de taxis expriment leur mécontentement face à une réforme des transports de patients. Pour la première fois, les VTC, tels que ceux de plateformes comme Uber et Bolt, se joignent à la protestation, soulignant l’importante augmentation du nombre de nouveaux chauffeurs. Le mouvement a débuté ce matin, mais son ampleur va considérablement croître demain, mercredi 11 juin.
Des manifestations à travers la France
Aujourd’hui, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays. À Paris, Rennes et Nantes, taxis et VTC se sont unis pour faire entendre leur voix. Ces actions ont déjà commencé à perturber la circulation dans ces zones. Les instances syndicales prévoient que la mobilisation prendra de l’ampleur le mercredi 11 juin, notamment en Île-de-France. En effet, des chauffeurs de taxis et de VTC arriveront de toute la France pour bloquer les aéroports parisiens dès le matin. La circulation risque d’être très compromise aux abords de Roissy Charles-de-Gaulle et d’Orly. Dominique Buisson, secrétaire de la Fédération nationale des taxis, précise que après ce blocage, les manifestants se dirigeront vers le ministère de l’économie et des finances à Bercy vers 9h30. Chaque groupe a ses revendications, qu’ils souhaitent présenter rapidement.
Perturbations sur les axes clés
Demain matin, la région parisienne sera particulièrement touchée par ces actions. Les autoroutes A1 et A3, reliant Roissy et Paris, ainsi que l’A6 et une partie du périphérique extérieur, surtout près d’Ivry-sur-Seine, seront fortement impactées. En général, la circulation sur tous les axes majeurs reliant les aéroports au sud de la capitale sera perturbée. Il serait sage d’être vigilant si vous devez vous rendre dans ces secteurs.
Les chauffeurs de taxis conteste la nouvelle réforme de l’assurance maladie liée aux transports de patients, tandis que les VTC réclament un « gel des examens VTC » à cause de l’accroissement constant du nombre de chauffeurs, ce qui pèse sur l’ensemble du secteur et entraîne une chute des tarifs des courses.
Bien que l’on puisse se demander si une issue rapide est envisageable, une réunion est prévue demain matin à 8 heures au ministère de la santé pour examiner les revendications des chauffeurs de taxis. Les VTC, pour leur part, exigent un moratoire pour réguler le nombre croissant de chauffeurs. Aucun calendrier spécifique pour un examen n’a encore été communiqué, ce qui suggère que les manifestations pourraient perdurer encore plusieurs jours.