Le compte à rebours est lancé. En 2035, les ventes de véhicules thermiques devraient prendre fin dans l’Union européenne au profit des véhicules électriques. La France vise la production de 2 millions de véhicules électriques d’ici à 2030.
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Les retours des usagers de voitures électriques
Une enquête menée auprès de plus de 1 200 membres de trente communautés de consommateurs de voitures électriques, tous membres de l’Association européenne de l’automobile (AEA), met en lumière les expériences des propriétaires de VE. Cette enquête a pris en compte plusieurs marques du marché des véhicules électriques, telles que Tesla, General Motors et Fisker, et a mis en avant les problèmes rencontrés par les propriétaires de VE.
Concernant Tesla, l’un des leaders du marché, il est noté que les véhicules offrent une fiabilité supérieure à la moyenne, avec seulement 7 % des propriétaires ayant eu des pannes et aucun problème répertorié de nature logicielle. BMW, avec des modèles récents comme l’i4, l’i5 et l’iX, se distingue encore plus en termes de fiabilité, avec moins de 5 % des pannes nécessitant une assistance.
Pour les modèles de VE plus anciens et les pionniers de ce marché tels que la Chevrolet Volt, la fiabilité reste globalement dans la moyenne. En revanche, c’est le groupe General Motors qui accuse un taux de problèmes plus élevé, avec 20 % des propriétaires ayant rencontré des difficultés.
A quelles pannes peut-on s’attendre en VE ?
Bien que l’on puisse penser que les problèmes récurrents des véhicules électriques sont principalement liés à la batterie, il s’avère que les pannes les plus courantes sont en réalité d’ordre mécanique, touchant des composants tels que la suspension, la chaîne cinématique ou les systèmes de refroidissement nécessaires pour les batteries des VE.
Il est surprenant de constater que seulement 2,1 % des propriétaires ont signalé des problèmes liés au logiciel, tandis que les préoccupations concernant le manque d’autonomie de la batterie semblent être minimes, seuls 0,6 % des personnes interrogées ayant rencontré cette situation.
Et vous, qu’est-ce qui vous incite encore à opter pour un véhicule thermique aujourd’hui ?