L’essence dans une voiture : un gaspillage important
Plus de la moitié de l’essence consommée par une voiture thermique ne sert pas à la faire avancer.
La question de la consomation a toujours été une préoccupation dans le monde de l’automobile. Si la raison principale de cet intérêt du grand public est économique, la question écologique est aussi en jeu. Moins une voiture consomme mieux c’est pour notre porte-feuille et la planète.
À fin de réduire l’empreinte environnemental de nos déplacements, l’Union Européenne a décidé d’interdire la production de voitures thermiques à compter de 2035. Un choix historique, critiqué par certains, mais qui a le mérite de faire bouger les choses et remet en question le modèle unique de la voiture : thermique et polluante.
Comment fonctionne la consommation d’essence d’une voiture ?
Surtout que la consommation d’une voiture n’est pas optimal, bien au contraire. Les moteurs à explosion, comme ceux présents dans nos voitures n’utilisent en réalité que 30% de l’énergie produite pour déplacer le véhicule. Les 70% restants sont eux perdus tout au long du processus de fabrication d’énergie.
Pour bien comprendre ces chiffres, qui peuvent paraître contreintuitifs, il faut s’intéresser à la façon dont un moteur thermique fonctionne. Ce dernier va produire une combustion en mélangeant de l’essence sous pression avec de l’air. Environ 40 à 50% de l’énergie produite à ce moment là sera transformée en énergie mécanique, via la rotation des pistons.
L’autre moitié de l’énergie générée par la combustion de notre mélange air-essence se retrouve perdu, notamment dans les gaz d’échappement. Mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines. En effet, les voitures thermiques perdent également de l’énergie, en transformant cete dernière en chaleur. La combustion de l’air et de l’essence va faire chauffer le moteur.
Les frottements, un ennemi du rendement énergétique
Enfin, le dernier point qui nous fait perdre de l’énergie, ce sont les frottements. L’énergie transmise par les pistons au villebrequin ne va pas directement sur la route. Elle passe d’abord par la boite de vitesse, puis l’arbre de transmission et enfin les roues. Une récente étude estime que 45% des pertes d’énergie liées aux frottements se trouvaient en périphérie des pistons.
Face à de tels chiffres, une question se pose : comment pouvons-nous améliorer le rendement énergétique de notre voiture thermique ? En réalité, la réponse est assez simple. Il faut limiter autant que possible les frottements autour du bloc moteur.
Les solutions pour une consommation plus efficace
Les industriels travaillent déjà à la conception de meilleurs lubrifiants. De votre côté, en tant que particulier, vous pouvez vérifier le taux d’huile dans votre voiture. Un surplus va créer des frottements non-nécessaires. Si les taux sont trop faibles, le résultat sera le même. L’usure des pièces sera également plus importante, créant des problèmes mécaniques évitables.
Une étude scientifique, menée à l’Université de Poitiers, estime également que les infrastructures ont un rôle à choix dans l’efficience de nos voitures thermiques. En effet, en utilisant les bons outils de construction, les chercheurs ont démontré qu’il était possible de réduire de 50% les forces de frottement entre les roues et la route.
Une telle économie pourrait réduire considérablement notre consomation, notamment sur les longs trajets sur autoroute. Les scientifiques assurent néanmoins que la meilleure manière de réduire la consommation d’une voiture est d’en réduire la taille et le poids.
Plus une voiture est grande, plus elle consomme. Même raisonnemnet en ce qui concerne son poids. Autremnt dit, la suprémacie des SUV sur le marché automobile actuel est tout sauf une bonne nouvelle pour la planète.
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