Exigences pour devenir chauffeur VTC : ce que vous devez savoir
La profession de chauffeur VTC est soumise à des régulations strictes. Ce guide vous fournira toutes les informations nécessaires pour devenir chauffeur VTC.
Quel parcours pour devenir chauffeur VTC ?
Il n’existe pas de cursus obligatoire pour devenir chauffeur VTC. Cependant, l’obtention d’un examen spécifique est requis. D’une durée de 3 h 50 minutes, il comprend des Questions à Réponses Courtes (QRC) et des Questions à Choix Multiples (QCM). Plusieurs domaines sont couverts lors de cet examen :
- Sécurité routière
- Étiquette des transports
- Développement commercial
- Maîtrise du français et de l’anglais
- Gestion de l’entreprise
- Conformité à la législation des VTC
Pour se préparer efficacement à cet examen, il peut être bénéfique de suivre une formation dans un centre reconnu. Prenez en compte que cette préparation peut être coûteuse. N’oubliez pas non plus qu’il est nécessaire, une fois le statut de chauffeur VTC obtenu, de suivre une formation continue tous les 5 ans. Cette dernière dure 14 heures et est également proposée dans des centres de formation agréés.
Les démarches pour obtenir la carte VTC
La première étape pour obtenir votre carte VTC est de faire une demande écrite à votre préfecture locale ou à la préfecture de police de Paris. Vous obtiendrez normalement votre carte VTC environ trois mois après la demande. Les étapes nécessaires pour obtenir votre carte VTC sont les suivantes :
- Se soumettre à un examen médical
- Justifier d’un permis B depuis au moins trois ans, ou deux ans si vous avez réalisé la conduite accompagnée
- Réussir l’examen VTC, qui comprend deux parties: une épreuve d’admissibilité, et une épreuve d’admission si la première est réussie
- Avoir suivi moins de deux ans avant le cours de prévention et de secours civiques de niveau 1 (PSC1)
La préfecture vérifiera également que vous n’avez pas perdu la moitié de vos points de conduite, n’avez pas reçu une condamnation de prison de six mois ou plus, ou n’avez jamais été sanctionné pour conduite sans permis.
Conclusion : quel statut juridique pour travailler comme VTC ?
Une fois votre carte VTC obtenue, vous devrez établir un statut juridique pour votre entreprise. Vous pouvez choisir entre la création d’une entreprise individuelle (SASU) ou le statut d’autoentrepreneur. Il faut noter que le statut d’autoentrepreneur peut être limitant si votre activité se développe. A l’inverse, avec la SASU, vous pourrez déduire vos charges professionnelles. La majorité des chauffeurs VTC optent donc pour la création d’une SASU.
Inscription au registre des VTC : comment ça marche ?
Après avoir créé votre entreprise ou votre statut d’autoentrepreneur, vous devrez obtenir une licence VTC. Celle-ci est essentielle pour exercer votre activité et est valide pour 5 ans. L’inscription pour obtenir cette licence peut être effectuée en ligne sur le site du Ministère des Transports. Les documents nécessaires sont les suivants :
- Copie de votre justificatif d’immatriculation de l’entreprise
- Attestation d’assurance de la responsabilité civile professionnelle
- Copie de votre carte professionnelle VTC
- Copie du certificat d’immatriculation de la voiture
- Justificatif de capacité financière (minimum de 1 500 € par voiture)
Une fois inscrit au registre des VTC, vous pourrez demander l’impression de vos vignettes. Elles comporteront votre numéro d’inscription au registre des VTC ainsi que votre numéro d’immatriculation. Enfin, vous devrez afficher ceux-ci à l’avant et à l’arrière de votre véhicule.