Découvrez cette incroyable Hyundai Ioniq 9 : le géant coréen qui va vous éblouir !

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Hyundai Ioniq 9

La famille Ioniq s’étend avec l’arrivée du Hyundai Ioniq 9, un SUV électrique capable d’accueillir de six à sept passagers.

Le modèle Ioniq se diversifie avec l’ajout du grand SUV Ioniq 9, après le crossover Ioniq 5 et la berline Ioniq 6. Avec ses plus de 5 mètres de longueur, ce véhicule entièrement électrique offre un espace suffisant pour transporter jusqu’à sept personnes en toute sérénité.

Commençons par explorer ses dimensions et son design. Le Hyundai Ioniq 9 se distingue par son envergure impressionnante, avec trois rangées de sièges. Son empattement a été allongé de 13 cm par rapport à celui de l’Ioniq 5, déjà spacieux.

Dimensions du Hyundai Ioniq 9

  • Longueur : 5,06 m
  • Largeur : 1,98 m
  • Hauteur : 1,79 m
  • Empattement : 3,13 m

Le style caractéristique de Hyundai repose sur des éléments pixelisés. Les feux diurnes sont intégrés à une barre fumée qui imite une calandre fermée. Les véritables phares matriciels sont positionnés plus bas, adoptant également un motif carré.

Des lignes sur les ailes accentuent les passages de roues, ce qui donne une impression de jantes plus grandes. Notre modèle d’essai était équipé de pneus Continental de 21 pouces, tandis que la version standard sera dotée de jantes de 19 pouces.

Les surfaces plane sont légèrement marquées par des lignes de tôlerie discrètes. Par exemple, sur la grande porte arrière, une arête traverse la carrosserie dans le sens inverse de celle de la Ioniq 5. Le montant D est affiné grâce à un élément chromé qui prolonge visuellement la custode, tandis que l’absence d’antenne est compensée par une pièce du hayon dédiée à recevoir les ondes FM.

Une poupe surprenante

C’est peut-être à l’arrière que le design est le plus frappant. Le toit bombé s’incline vers l’arrière, où l’on trouve un hayon très vertical. Cette silhouette évoque une certaine inspiration maritime. Le hayon, recouvert de plastique fumé, est encadré par des éléments pixelisés. Les lumières arrière s’étendent verticalement, ressemblant à celles des Fiat Punto, tandis qu’un bandeau chromé termine le dessin en bas.

L’accès au coffre se fait facilement, grâce à deux vérins puissants qui soutiennent le hayon. N’oubliez pas de laisser de la place derrière le véhicule lors du stationnement ! Malgré sa capacité d’accueil en trois rangées, le coffre offre un volume conséquent de 620 litres. Bien que le plancher ne soit pas à double fond — la machine synchrone y prenant place —, il est possible de rabattre électriquement la troisième rangée via des commandes sur le côté droit, permettant d’obtenir un plancher plat et de porter la capacité à plus de 1 300 litres. Une prise V2L est également disponible dans le coffre.

Les câbles pourront être rangés dans le maxi frunk sous le capot avant, un espace large et profond, surtout sur la version propulsion. La capacité de ce compartiment fluctue entre 52 et 88 litres, selon la présence d’un moteur avant.

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Les portes de grande taille facilitent l’accéder à l’habitacle, un espace modulable grâce à son plancher plat. Dans notre version à six places, il est possible d’inverser les larges sièges de la seconde rangée pour discuter avec les passagers à l’arrière. Il faut cependant noter que l’espace pour les jambes et les pieds sera alors assez limité.

Les passagers à l’arrière bénéficient également d’une excellente configuration, avec des ports USB-C, des porte-gobelets spacieux et des bouches de climatisation/chauffage installées au plafond. L’intérieur se révèle lumineux grâce à de larges vitres et un toit panoramique s’étendant sur près de deux mètres, divisé en deux sections de verre, contrairement à d’autres modèles qui n’offrent qu’une surface continue.

Pas de sensation « luxe »

En se focalisant sur l’avant, on constate que les poignées des portes sont affleurantes, favorisant l’aérodynamisme et un look moderne. Les conducteurs peuvent choisir en option d’avoir des rétroviseurs-caméras, permettant de gagner en autonomie, bien que l’affichage reste incomplet, avec des écrans positionnés trop bas.

La position de conduite élevée assure une bonne vue sur la route, améliorée par la petite vitre de custode. Les sièges sont larges et équipés de fonction de massage. Le volant est doté de palettes permettant de gérer la récupération d’énergie, ainsi que les commandes du régulateur de vitesse et du système audio.

La console centrale est coulissante sur environ 20 centimètres, similaire à celle du Nissan Ariya, offrant de multiples espaces de rangement et un mode « terrain » destiné à une conduite hors des routes. Attention, cependant, cet équipement est destiné à un usage tout chemin, et non à des performances de franchissement. Un bouton donne également accès à la vue à 360° de la voiture.

Le chargeur à induction est équipé d’un ventilateur pour refroidir les smartphones, tandis que les trois port USB peuvent fournir jusqu’à 100 watts, suffisant pour recharger un ordinateur portable.

L’écran numérique de 12 pouces pour le tableau de bord reprend le design des Ioniq 5 et 6, incluant l’affichage des caméras lors de l’utilisation des clignotants. À sa droite, un autre écran de 12 pouces est présent. Bien que les graphismes soient corrects, la vitesse d’exécution pourrait être améliorée, et des mises à jour à distance sont possibles.

Hyundai met en avant son engagement pour la collecte de matériaux recyclés, ce qui est une démarche louable, mais l’habitacle en plastique manque de sensations haut de gamme, malgré quelques éléments doux au toucher comme le ciel de toit et des inserts en faux alu, ce qui peut poser souci pour un véhicule qui devrait se vendre autour de 80 000 euros. Et si la vraie richesse était dans l’espace ? En termes de largeur, le Ioniq 9 est effectivement impressionnant.

Un peu de technique

Comme ses prédécesseurs, l’Ioniq 9 repose sur la plateforme e-GMP issue de l’alliance Hyundai-Kia. Les caractéristiques techniques sont donc bien rodées, en commençant par sa tension de 800 volts, qui allège le câblage et permet des temps de recharge rapides. Hyundai annonce un passage de 10 à 80% de charge en 24 minutes avec un chargeur compatible de 350 kW situé à l’arrière droit.

Pourquoi ne pas atteindre moins de 20 minutes, comme les autres modèles de la série Ioniq ? C’est dû à la capacité de la batterie qui s’élève à 110,3 kWh (net), rendue possible par un empattement allongé à 3,13 m. Il s’agit des batteries les plus puissantes proposées jusqu’à présent par Hyundai. La chimie reste basée sur le nickel-manganèse-cobalt, favorisant un pack plus léger et compact.

Gamme et puissances totales du Hyundai Ioniq 9

  • Longue distance propulsion : 110,3 kWh / moteur AR / 217 ch
  • Longue distance 4 RM : 110,3 kWh / moteur AV/AR / 313 ch
  • Performance 4 RM : 110,3 kWh / moteur AV/AR / 435 ch

Il n’en fait pas pour autant un sportif. La version propulsion pèse déjà près de 2 600 kg. Il est donc à prévoir que le ressenti de conduite soit relativement standard. La présence de roues arrière directrices, par exemple, ne viendra pas améliorer sa sportivité ou sa maniabilité. Il pourra tracter jusqu’à 2 500 kg.

Le Hyundai Ioniq 9 n’aura pas non plus d’amortissement pneumatique, un système qui élève le confort dans certains véhicules allemands. Hyundai prétend néanmoins que cet SUV offrira un confort satisfaisant, avec des amortisseurs conçus pour corriger l’assiette et possédant des bagues hydrauliques pour adoucir les chocs importants. Nous le testerons prochainement sur la route.

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Lors de nos essais, nous donnerons plus de détails sur l’autonomie. La version propulsion annonce 620 km d’autonomie selon le cycle WLTP, avec une consommation de 19,4 kWh sur des trajets mixtes. Les variantes à quatre roues motrices devraient logiquement avoir une autonomie réduite et une consommation plus élevée.

Les prix du Ioniq 9 n’ont pas encore été dévoilés. Pour donner un ordre d’idée, le Kia EV9, qui dispose d’une batterie légèrement moins performante (76,1 kWh), commence à 73 000 euros. Il est donc raisonnable de s’attendre à ce que la version de base « propulsion » soit proche des 80 000 euros, ce qui la mettrait en concurrence avec la sportive Ioniq 5 N.

Des informations plus précises devraient être disponibles dans deux mois, avec l’annonce du lancement commercial, prévu pour cet été en France.

Le Hyundai Ioniq 9, c’est pour qui ?

On l’a constaté, le Ioniq 9 est imposant. Bien qu’il soit destiné à être importé en France, ses concepteurs misent principalement sur d’autres marchés plus friands de grands SUV.

Les États-Unis figurent en tête, où il appartient à la catégorie des mid-size. Avec ses vastes espaces et son pouvoir d’achat, l’Europe du Nord pourrait également se montrer intéressée. Enfin, Hyundai espère principalement séduire son marché d’origine en Corée du Sud.   

Les données de ventes de l’an dernier en Corée sont révélatrices :

  1. Kia Sorento (4,81 m)
  2. Kia Carnival (5,15 m)
  3. Hyundai Santa Fe (4,83 m)
  4. Kia Sportage LWB (4,66 m)
  5. Hyundai Grandeur (5,03 m)

Cela démontre la préférence marquée des Coréens pour les véhicules de grande taille, malgré une densité de population cinq fois supérieure à celle de la France.

À souligner, la Grandeur a été déclassée. C’est la première fois depuis 1998 qu’un modèle numéro 1 en Corée du Sud n’est pas une Hyundai.

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Image de Anthony Levesque

Anthony Levesque

Je suis Anthony Levesque, co-fondateur et rédacteur chez LeFuté.fr. Depuis des années, je nourris une passion profonde pour la communication et le partage d’informations. Mon parcours a commencé en tant que contributeur freelance, une expérience qui a affûté ma plume et mon esprit critique. Spécialisé dans l'actualité automobile, je m'efforce de fournir des analyses détaillées et des explications claires sur des sujets variés, allant des innovations technologiques aux tendances du marché. En plus de la rédaction, je veille à la révision des contenus pour garantir leur exactitude et leur pertinence. Mon engagement envers la qualité de l’information se reflète dans chaque article que je publie.

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