Découvrez cette incroyable fabrication de la Sandero, la voiture adorée des Français !

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Comment est fabriquée la Sandero, voiture préférée des Français ?

Production de la Dacia Sandero : Le secret d’une réussite


Sortie de terre en 2012, l'usine de Tanger produit chaque année plus de 300 000 modèles dont la Dacia Sandero.

Plus de 90 % des modèles produits dans l'usine sont destinés à l'exportation. Le premier client, la France.

Ici, l'une des presses les plus performantes au monde capable de former plus de 900 pièces par heure.

Des chariots autonomes se chargent de livrer les pièces directement aux ouvriers sur la chaîne de montage.

La chaufferie de l'usine (également la climatisation) est alimentée par de la biomasse.

Un vaste parc d'éoliennes fournit une partie de l'énergie consommée par l'usine de Tanger.

Le groupe Renault est très important pour l'économie marocaine.

Plus de 50 % des pièces de la Sandero proviennent du Maroc.

Les Sandero passent dans un tunnel de lumière avant la peinture.

La France est notre premier client.

La Dacia Sandero est emblématique en France et en Europe, se positionnant comme le véhicule le plus vendu sur ce marché depuis plus de sept ans. En effet, l’année précédente, Dacia a inscrit à son compteur plus de 300 000 ventes exclusivement auprès de clients particuliers. Malgré son accessibilité financière, peu de consommateurs savent que cette voiture « à bas prix » n’est pas le fruit d’une production française.

La production de la Sandero a lieu dans la zone franche de Tanger, située à 2000 kilomètres de la France. Ce site est considéré comme la plus grande usine automobile d’Afrique, capable de produire annuellement 340 000 véhicules. Découvrons le processus de fabrication de cette voiture plébiscitée par le public.

Une usine exemplaire

L’usine de Renault à Tanger représente un des plus grands complexes industriels du groupe. Inaugurée en 2012 sous l’égide du roi Mohammed VI, elle a été développée en collaboration avec le Maroc et Veolia, avec un accent particulier sur la durabilité environnementale. Un vaste parc d’éoliennes et l’utilisation de biomasse pour le chauffage contribuent à réduire significativement les consommations d’énergie et les émissions de CO2. Son classement parmi les usines les plus écologiques au monde témoigne de cet engagement.

Près de 8 000 travailleurs œuvrent selon des rotations en trois équipes, six jours par semaine. La Sandero, le Jogger, ainsi qu’un modèle spécifique pour le marché nord-africain, le Renault Express, y sont produits. Une impressionnante majorité de 95 % de cette production est destinée à l’exportation européenne.

Un rôle clé dans les exportations

Le site de Tanger se positionne comme un pilier fondamental pour le groupe Renault grâce à sa localisation stratégique sur la Méditerranée, à quelques heures de bateau de l’Europe. « L’exportation constitue notre activité principale. Nous ajustons notre production en fonction des marchés ciblés, avec la France comme premier client », déclare Miguel Oliver Boquera, directeur de l’usine de Tanger et de Somaca (Société Marocaine de Constructions Automobiles).

En association avec l’usine de Casablanca, les installations marocaines comptent pour environ 17 % de la production mondiale de Renault. Un aspect clé de cette efficacité réside dans le volume de production et les infrastructures avancées. Par exemple, l’emboutissage se fait grâce à l’une des presses les plus performantes au monde, capable de produire plus de 900 pièces par heure, tandis que le contrôle qualité est assuré par des méthodes de vérification rigoureuses. Dans les tunnels de lumière, les opérateurs examinent minutieusement les véhicules et sont connectés en direct avec leurs homologues en France et en Roumanie, facilitant une réaction rapide en cas de besoin.

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Automatisation et innovation

La tôlerie, la peinture et l’assemblage bénéficient d’une automatisation atteignant 40 %. Les gestes des employés sont assistés par des robots sophistiqués. Concernant la logistique des pièces, des véhicules autonomes transportent directement les composants nécessaire à chaque poste de montage.

L’accélération de la production, notamment avec l’arrivée du Jogger, a nécessité l’implication accrue de l’industrie locale. Bien que les moteurs et transmissions proviennent d’Espagne et de Turquie, plus de 55 % des pièces nécessaires à assembler la Sandero sont d’origine marocaine.

« Le lancement de Renault au Maroc en 2012 a entraîné l’implantation de nombreux sous-traitants, créant des emplois et développant l’économie locale », constate Moulay Ahmed Belrhiti, rédacteur en chef du journal L’économiste.

La Sandero produite au Maroc a donc un large impact économique, créant un écosystème qui, en 2023, a engendré un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros, incluant plus de 2 milliards provenant du sourcing local, plaçant Renault comme premier employeur privé du pays.

Atraire économique

Le choix du Maroc s’explique par sa position géographique avantageuse et ses bénéfices économiques. Le gouvernement marocain a conclu des accords de libre-échange avec l’Union européenne, exemptant ainsi l’importation de nombreux matériaux industriels de droits de douane. De plus, des subventions pouvant atteindre 35 % sont proposées aux fabricants qui choisissent de s’établir dans le pays. Enfin, le coût de la main-d’œuvre au Maroc est particulièrement compétitif, rendant la production de voitures deux fois moins coûteuse qu’en Roumanie.

Le salaire moyen d’un travailleur dans ce secteur se situe entre 350 et 500 € par mois, une stratégie qui permet à Dacia de maintenir des tarifs de vente très attractifs. Par exemple, le prix de départ de la Sandero en France est inférieur à 13 000 €, une offre indéniablement intéressante. Malgré des salaires inférieurs à un quart du SMIC, ces emplois sont parmi les mieux rémunérés en comparaison au revenu moyen dans le pays. Selon les données de 2022, le salaire minimum légal dans l’industrie était de 2 638 dirhams bruts (270 €).

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D’autres acteurs tels que Stellantis ont également compris l’intérêt d’investir au Maroc, où de nombreuses entreprises se spécialisent dans la production de composants tels que les sièges et moteurs, faisant de la région un véritable pôle industriel automobile.

Processus d’assemblage et logistique

En moyenne, l’assemblage d’une Sandero nécessite environ quatre heures, incluant un passage en phase de peinture. Les véhicules sont ensuite soumis à des tests de qualité, vérifiant leur conformité avant d’être expédiés.

Un système logistique très efficace assure l’envoi des Sandero vers la France, les voitures étant transportées par trains, avec un volume d’envoi s’élevant à cinq trains par jour vers le port de Tanger Med, situé à une trentaine de kilomètres. Une fois sur place, les voitures sont chargées sur des navires à destination d’un grand nombre de pays, notamment en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et même à Cuba. En tout, ces véhicules atteignent plus de 70 marchés différents. « Nous gérons la production selon les demandes spécifiques des divers marchés, une méthode d’assemblage à la fois originale et efficace », conclut Miguel Oliver Boquera.

Produite dans cette usine à la pointe de la technologie, la Sandero bénéficie d’un positionnement géographique fort, entre l’Europe et l’Afrique. Avec des prix très attractifs et une qualité de fabrication remarquable, il est évident que cette citadine a su conquérir le cœur des consommateurs, affirmant son statut de numéro un des ventes en France et en Europe. 🚗✨

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Franck Levesque

Je suis Franck Levesque, co-fondateur et rédacteur en chef de LeFuté.fr. Depuis la création du site, j’ai consacré ma carrière à la passion automobile et à l’innovation dans ce domaine. Mon intérêt particulier pour les nouvelles technologies automobiles m'a permis de développer une expertise solide sur les véhicules électriques et les avancées écologiques. Je suis reconnu pour ma capacité à vulgariser des sujets techniques complexes, permettant ainsi à tous de comprendre les enjeux de l'industrie automobile. Mon engagement est de fournir des informations précises et pertinentes pour guider les amateurs et professionnels de l’automobile. En plus de mon rôle chez LeFuté.fr, je suis souvent invité comme conférencier et participe régulièrement à des revues spécialisées, partageant mes connaissances sur les tendances et les innovations dans l’univers automobile.

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