Un conducteur justifie son excès de vitesse par un souci mécanique. Les gendarmes le rassurent, mais le véhicule repart sur une dépanneuse.
Ce n’est pas la première fois qu’un automobiliste est pris en flagrant délit d’excès de vitesse par les forces de l’ordre. En revanche, l’excuse avancée par ce conducteur a surpris les gendarmes. Ces derniers, pourtant habitués à entendre toutes sortes de justifications, n’avaient probablement jamais entendu une telle explication. La voiture repart finalement sur une dépanneuse.
Un gros excès de vitesse avec une excuse surprenante
Jeudi 29 août, dans la soirée, les gendarmes de la brigade d’Oloron, dans les Pyrénées-Atlantiques, surveillaient la circulation. Bien que routinier, ce type de contrôle s’avère essentiel pour maintenir la sécurité sur les routes. En particulier sur les voies secondaires, où les excès de vitesse sont fréquents et potentiellement très dangereux.
Les gendarmes surveillaient justement la RD23 à Saint-Gladie-Arrive-Munein, un petit village du sud-ouest de la France. Soudain, ils ont intercepté un véhicule roulant à une vitesse bien au-delà des limites autorisées. Le conducteur circulait à 145 kilomètres à l’heure, sur une route où la vitesse maximale autorisée n’est que de 80 kilomètres à l’heure. Cela représente un dépassement de 65 kilomètres à l’heure. Un écart significatif qui constitue un excès de vitesse particulièrement grave.
Si ce genre de délit est malheureusement courant, ce n’est pas tant l’infraction elle-même qui a surpris les gendarmes, mais plutôt l’excuse avancée par le conducteur. Interpellé, l’automobiliste a affirmé qu’il roulait à cette vitesse excessive à cause d’un problème sur sa voiture. Selon lui, ses injecteurs étaient défectueux, ce qui aurait provoqué cette accélération involontaire.
Des gendarmes qui jouent la carte de l’humour
Pas convaincus par cette explication, les gendarmes ont décidé de partager l’anecdote sur leur page Facebook. Ils n’ont d’ailleurs pas manqué d’humour. « À 145 km/h pour 80 km/h, il a été rassuré sur la mécanique par les gendarmes de la BMO Oloron-Sainte-Marie », ont-ils écrit. En d’autres termes, les gendarmes ont voulu faire comprendre que, quel que soit le problème mécanique invoqué, cela ne justifie en rien une telle infraction au Code de la route.
Les gendarmes ont confisqué le véhicule. Ils ont d’ailleurs conclu leur publication Facebook sur une note d’ironie : « La voiture est malgré tout partie avec la dépanneuse… ».
Ce cas illustre la fermeté des autorités face aux excès de vitesse. La confiscation immédiate du véhicule ce soir-là envoie un message clair. Aucune excuse, même la plus inventive ou inattendue, ne peut justifier de telles infractions. Les forces de l’ordre affichent ainsi leur volonté de faire respecter les règles de conduite. La tolérance zéro s’applique.
Arrêté pour excès de vitesse, un conducteur évoque un problème sur sa voiture