Le constructeur français Kate abandonne son modèle électrique K1
C’est avec regret que nous annonçons l’abandon du projet de la K1, une petite voiture électrique qui avait suscité de l’intérêt. Prévue pour être abordable, cette citadine avait été présentée en début d’année 2023, mais son actualité s’était depuis estompée, alors qu’une révélation était espérée cette année.
Pour revenir sur le parcours de Kate, il s’agit d’un jeune constructeur automobile, né en 2022, né de la reprise de la marque Nosmoke, connue pour sa réinterprétation électrique de la Mini Moke des années 60. Kate avait donc en tête non seulement de relancer ce véhicule, mais aussi de développer un nouveau modèle sonore d’une petite voiture électrique, la K1, dont quelques teasers avaient été diffusés.
L’ambition de Kate était de créer une citadine électrique visant à écarter le superflu. Le directeur de la société, Matthias Goldenberg, avait exprimé sa vision : « Notre conviction est que les SUV pesant deux tonnes, qu’ils soient thermiques ou électriques, ne représentent pas l’avenir de la mobilité quotidienne. L’avenir des voitures pour les trajets quotidiens réside dans des modèles légers, propres et économiques ».
Une voiture à vocation pratique et économique
L’objectif était de concevoir un véhicule capable de répondre à la majorité des besoins quotidiens, souvent réduits à de courtes distances. Des études menées par Dacia indiquent qu’un utilisateur de Spring parcourt en moyenne 30 à 40 kilomètres par jour. La K1 aurait donc été pensée avec une autonomie modeste, accompagnée d’une batterie compactée et d’un design simplifié pour réduire les coûts. Cette petite citadine, semblable à une Citroën Ami avec une capacité d’accueil supérieure, aurait été vendue à moins de 15.000 € tout en offrant un confort accru.
Malheureusement, le projet K1 a été abandonné. Thibaud Elzière, cofondateur de Kate, a confirmé cette mauvaise nouvelle dans des propos recueillis par Challenges. Le manque de financements constitue le principal obstacle. Malgré deux levées de fonds ayant permis de récolter respectivement 7 et 10 millions d’euros, cela ne s’est pas révélé suffisant.
« Nous avions encore besoin de lever 15 millions d’euros afin de finaliser le projet et construire le prototype dont nous aurions eu besoin pour lancer la production. Nous avons approché une centaine d’investisseurs, mais n’avons pas réussi à obtenir le financement nécessaire ».
Ainsi, il n’y aura pas de K1, et de ce fait, le projet de création d’une usine dans les Deux-Sèvres est également annulé.
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