Après plusieurs apparitions à Maranello, la première Ferrari entièrement électrique pourrait faire son entrée sur le marché d’ici la fin de l’année 2025.
Ferrari s’apprête à lancer sa toute première voiture 100 % électrique cet automne, comme l’a révélé le PDG de la marque durant la présentation des résultats financiers du constructeur italien. Cette annonce suscite curiosité et inquiétude chez les passionnés.
La première Ferrari électrique a enfin une date de lancement
Dans la lignée des traditions de confidentialité de Ferrari, Benedetto Vigna n’a pas révélé beaucoup de détails sur ce modèle zéro émission. Cependant, il a affirmé que la marque offrira une voiture qui se distingue nettement des autres électriques disponibles sur le marché. Il évoque un mélange de style, de performances et de sensations de conduite qui rendra cette voiture « unique ». D’après des images dévoilées par des photographes espions, il semblerait que ce soit un crossover ou une GT légèrement surélevée, mais certainement pas un modèle de sport.
Des prototypes de crossover à hayon à quatre portes ont été repérés dans les environs de Maranello. Ces véhicules arboraient de faux échappements et produisaient des sons de moteurs simulés, ce qui pourrait surprendre les aficionados de la marque. Toutefois, il est peu probable que ces artifices passent inaperçus auprès des fanatiques de Ferrari.
Le développement d’un véhicule électrique représente un enjeu majeur pour Ferrari et pour tous les amateurs d’automobile. Malgré les réserves que suscite la production d’une voiture électrique chez Ferrari, il est difficile de ne pas être intrigué par les innovations que les ingénieurs et le design ont concoctées. L’enthousiasme est palpable.
Ce que l’on sait déjà
Bien que cette voiture soit l’un des lancements les plus attendus pour 2025, ce n’est pas la seule nouveauté à découvrir cette année. Le constructeur italien prévoit de dévoiler cinq autres modèles, en plus de son premier véhicule « zéro émission ». Parmi eux, la 12Cilindri Spider devrait faire son apparition, comme l’a confirmé Ferrari lors de sa récente conférence financière. Un autre modèle, bien que non encore confirmé, pourrait être la remplaçante de la Roma, dont la production a cessé en 2024.
Des essais de ce successeur ont été observés en Italie, dissimulé sous un camouflage lourd. Vigna a réitéré que le plan alliant moteurs thermiques, hybrides et électriques, établi en 2022, demeurait inchangé. Cela est d’autant plus pertinent compte tenu de la faible demande actuelle sur le marché des véhicules électriques. Par ailleurs, il a assuré que les orientations de Ferrari ne seraient pas influencées par les décisions tarifaires du président Trump, notamment en ce qui concerne l’éventualité de droits de douane sur les produits importés d’Europe.
Ces déclarations ont été émises alors même que Ferrari annonçait ses résultats du quatrième trimestre et de l’année 2024. La société a vendu 1 752 voitures l’an dernier, soit une augmentation de 89 unités par rapport à 2023, avec un chiffre d’affaires atteignant 2,56 milliards d’euros. Les prévisions pour 2025 s’annoncent prometteuses, avec des bénéfices prévus à 2,68 milliards d’euros grâce aux six nouveaux lancements. À suivre de près !