Lors d’un événement dédié à l’automobile en Suède, un conducteur de drone a été pris en flagrant délit d’ivresse et sanctionné.
En Suède, un homme a été confronté à des sanctions pour avoir piloté un drone en état d’ivresse. Cet événement a eu lieu lors d’un rassemblement dédié aux voitures anciennes, marquant une première dans le pays.
Une amende surprenante pour un délit aérien
Ce fait notable s’est produit en juillet 2024, relaté par The World is One News. Lors d’une exposition de voitures classiques, la police suédoise surveillait l’événement grâce à un drone officiel. Soudain, ils ont remarqué un autre drone dans le ciel. Or, l’espace aérien était restreint pour l’événement, rendant ce survol totalement illégal. Les forces de l’ordre ont alors réussi à identifier le propriétaire de ce drone.
Il s’agissait d’un homme de 55 ans, soumis à un test d’alcoolémie qui a révélé un taux de 0,69 mg/l, nettement supérieur à la limite légale de 0,2 mg/l en Suède. Cette intervention a été rendue possible grâce à l’utilisation de la technologie. Lorsque l’opérateur du drone a été identifié, il a dû reconnaître sa négligence.
Sanction et dangerosité du pilotage ivre
Le tribunal a justifié la sanction imposée. Bien que le drone soit un appareil non habité, il est néanmoins contrôlé par un individu, ce qui représente un risque potentiel dangeureux. En effet, un drone non maîtrisé pourrait provoquer des accidents graves. Cela justifie pleinement l’application de la législation sur la conduite en état d’ivresse.
Réglementation mondiale sur le pilotage de drones
Cette arrestation a abouti à une amende de 32 000 couronnes suédoises, soit environ 2 800 euros. Ce montant marquait une première pour une telle infraction dans ce pays. Bien que la décision puisse paraître inattendue, elle s’inscrit dans un cadre réglementaire de plus en plus strict concernant l’utilisation des drones à l’échelle mondiale. Par exemple, au Japon, une loi interdit déjà le pilotage de drones par des personnes en état d’ivresse, avec une contravention pouvant atteindre près de 2 000 euros.
Aux États-Unis, tous les pilotes de drones doivent s’enregistrer auprès de la FAA (Federal Aviation Administration), l’organisme chargé de réguler l’aviation civile. Les pilotes doivent également veiller à respecter un taux d’alcoolémie inférieur à 0,04 mg/l pour faire voler leur drone légalement.
En définitive, ce verdict suédois délivre un message fort à tous les aspirants pilotes de drones : piloter un drone sous l’influence de l’alcool constitue une infraction, tout comme conduire une voiture. Ce cas présente une leçon pour tous les amateurs de technologie et d’aviation amateur.
