À compter de janvier 2025, il sera interdit aux véhicules classés Crit’Air 3 de circuler dans plusieurs grandes villes françaises. Cela implique que les propriétaires de ces véhicules devront envisager un changement de véhicule pour continuer à se déplacer sans restriction.
Cette réglementation, qui devait initialement entrer en vigueur en juillet 2024, sera finalement mise en œuvre en janvier 2025. À cette échéance, les véhicules identifiés comme Crit’Air 3 ne seront plus autorisés à circuler dans des agglomérations majeures comme Paris et Lyon, avant d’être étendue à d’autres grandes villes telles que Marseille, Rouen et Strasbourg.
Un impact considérable sur le parc automobile français
Cette initiative touchera essentiellement les automobiles diesel immatriculées entre 2006 et 2010 et les véhicules à essence mis en circulation entre 2006 et 2011. Elle s’intègre dans une stratégie plus large pour supprimer progressivement les véhicules les plus polluants des zones urbaines.
Les statistiques sont révélatrices : plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports proviennent des voitures particulières, et elles comptent pour 26 % des émissions nationales d’oxyde d’azote. Face à ce constat alarmant, les autorités renforcent leurs initiatives pour assainir l’air en France, en ciblant prioritairement les grandes villes.
Que faire avec un véhicule Crit’Air 3 ?
Pour accompagner cette transition, plusieurs dispositifs d’aide sont accessibles. Les détenteurs de véhicules concernés peuvent bénéficier d’une prime à la conversion, pouvant aller jusqu’à la reprise de leur véhicule par un professionnel ou la mise à la casse. Les options sont variées : se tourner vers un véhicule électrique ou hybride, utiliser les transports en commun, ou envisager de nouvelles formes de mobilité, comme le vélo à assistance électrique.
Les professionnels conseillent aux propriétaires de véhicules Crit’Air 3 de se préparer à cette échéance afin d’éviter une perte de valeur significative de leur véhicule à l’approche de cette date critique.
Manque de cohérence
Cette mesure pourrait susciter des mécontentements, l’argument écologique pouvant sembler difficile à justifier. En effet, parallèlement, le gouvernement a réduit les aides à l’achat de voitures électriques. Le bonus écologique, qui pouvait atteindre jusqu’à 7 000 euros pour les ménages les plus modestes, sera désormais limité à 4 000 euros, tous dispositifs combinés. Les véhicules utilitaires, pour leur part, sont complètement exclus de ces aides.
Cette inconsistance est particulièrement surprenante, d’autant plus que les pays de l’Union européenne se sont engagés à n’autoriser la vente que de véhicules neufs électriques d’ici 2035. Étant donné l’adoption encore timide de la mobilité électrique (l’année 2024 s’annonce particulièrement décevante), ce texte pourrait être réévalué dès 2026, surtout sous la pression de pays comme l’Allemagne, qui privilégient les e-carburants.
- Les véhicules Crit’Air 3 seront interdits dans plusieurs grandes agglomérations françaises à partir de janvier 2025.
- Cette mesure concerne les véhicules diesel (2006-2010) et essence (2006-2011).
- Des aides financières et des alternatives de mobilité sont mises à disposition pour faciliter cette transition.
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