Donald Trump adopte une posture anti-électrique qui pourrait inquiéter l’Europe, et particulièrement la France. Quelles en seront les répercussions ?
Récemment investi, Donald Trump a déjà apporté des changements notables à la politique américaine. Les ajustements qui nous interpellent concernent principalement le secteur automobile, notamment sur le front des véhicules électriques. L’Europe sera-t-elle contrainte de mener seule sa bataille contre le réchauffement climatique ? Cela semble fort probable ! 🌍
Trump et le dédain pour l’électrique ?
Il semble que l’Europe se retrouve isolée dans son engagement pour réduire les émissions de CO2 et ainsi atténuer les effets du réchauffement climatique. Le nouveau Président des États-Unis n’affiche aucune croyance dans le réchauffement climatique. Pour lui, cela relève d’une fake news. Dès son élection, il a annulé plusieurs initiatives, dont le Green New Deal et sa sortie de l’Accord de Paris. D’ailleurs, il a exprimé son intention de relancer l’industrie pétrolière. Pire encore, il remet en cause les strictes normes d’émission de Californie, qui avaient pour but d’améliorer la situation climatique de manière significative.
Dans ce contexte, l’électrique ne semble pas être à son goût. En outre, il projette de supprimer l’incitation fiscale de 7.500 dollars pour l’achat d’un véhicule électrique. Parallèlement, en Europe, si les primes diminuent, les réglementations strictes continuent d’augmenter, toujours « pour protéger la planète ». 🌱
Une hausse des émissions de CO2 à craindre ?
En plus de ne pas prendre de mesures pour la planète, Trump souhaite revenir à des restrictions moins strictes qu’en 2019. En d’autres termes, cela signifie une période où les limites sur les émissions de CO2 étaient beaucoup plus permissives. Le Président des États-Unis semble faire tout l’inverse de ce que prône l’Europe. Tandis que nous, Européens, souhaitons interdire, ou presque, les moteurs à forte cylindrée, là-bas, on les promeut.
Cette situation devient encore plus préoccupante, car des parlementaires en Europe commencent à appeler à abandonner le pacte vert. Cela ressemble à un écho des mouvements observés de l’autre côté de l’Atlantique. Pour simplifier, l’Europe hésite à poursuivre ses efforts si les États-Unis choisissent de ne pas en faire. Notamment en ce qui concerne l’interdiction envisagée des moteurs thermiques après 2035.
Cette tendance pourrait se renforcer avec le retour de Trump au pouvoir. Il souhaite faire chuter le prix du pétrole, ce qui entraînerait une baisse du coût du carburant. Pour mettre les choses en perspective, si le prix du baril descend à 50 dollars, on pourrait se retrouver avec de l’essence à 1,30 euro et du fioul domestique à 0,60 euro… Dans un tel scénario, difficile d’imaginer l’Europe se ruer vers les véhicules électriques. Cela dit, il sera essentiel de se battre pour la planète, qu’on le veuille ou non. 🌎
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