La voiture électrique se distingue souvent en battant des records, mais cette quête soulève des questions sur l’intérêt réel de ces performances. 🚗💨
Des termes comme polémique, fiasco ou désastre dans un titre sont garantis d’attirer l’attention. On essaie de résister, mais la curiosité prend le dessus, et c’est ainsi que les statistiques de clics flambe. Dans une veine similaire, le mot « record » n’est pas en reste. 🏆
Le terme apparaît fréquemment dans le domaine automobile, que ce soit pour les ventes, les caractéristiques ou d’autres défis. Les constructeurs, avec fierté, mettent souvent en avant les succès de leurs dernières créations.
Dès ses débuts, l’automobile a cherché à établir des records, affichant une supériorité technologique et gagnant ainsi en visibilité. Les records de vitesse, notamment, sont emblématiques, avec la Jamais Contente, qui, en 1899, a franchi la barre des 100 km/h. Un événement historique pour un véhicule électrique (d’où le nom de cette rubrique !). ⚡
Cependant, au fil des ans, les voitures à moteur thermique ont pris l’avantage, repoussant toujours plus loin les limites de la vitesse. Aujourd’hui, la référence indiscutable pour ces performances est le circuit du Nürburgring, où les voitures électriques s’affrontent également dans une dynamique de marketing. Récemment, la marque chinoise Xiaomi a mis en difficulté la Porsche Taycan avec son modèle SU7 Ultra, bien que ce dernier ne soit pas tout à fait l’équivalent du modèle de série. 😮
Porsche s’efforce de montrer que la Taycan demeure la championne de sa catégorie sur le Nürburgring, un enjeu qui lui tient à cœur, notamment après que son chrono de 2022 ait été battu par la Tesla Model S Plaid. En 2024, Porsche a réagi en rétablissant son record. ⏱️
La volonté de se distinguer en termes de performance est logique pour une marque de cette envergure. Toutefois, un communiqué fin janvier annonçait un « nouvel exploit », validé par le Guinness World Record. Un exploit ? Naturellement, je n’ai pas pu résister et j’ai cliqué pour découvrir cette nouvelle.
Il s’avère que la Taycan a réalisé un dérapage continu de 17 kilomètres sur la glace ! Notons que des « conditions extrêmes » compliquaient la tâche sur la piste finlandaise. Quelle performance remarquable de la part de la marque ! ❄️
Il faut dire qu’on a failli manquer ce record, car la première tentative a été stoppée à cause de l’état dégradé de la piste. Heureusement, un deuxième essai a été fructueux. Ainsi, la Taycan a enregistré le record mondial du plus long dérapage sur glace pour un véhicule électrique. Bien qu’un tel record ait déjà existé, la question demeure : dans quel but ? Qui s’y intéresse vraiment ? 🤔
Il est certain que de telles entreprises requièrent des finances considérables. Ne serait-il pas plus judicieux d’investir cet argent dans la fiabilité, surtout quand on considère les rappels fréquents de la Taycan en raison du risque d’incendie ?
La Taycan ne cesse, en effet, d’accumuler des records pour le moins discutables. Elle a précédemment vu son modèle piloté par Leh Keen atteindre 165,1 km/h dans un hall d’exposition en Louisiane, obtenant ainsi le titre de vitesse en intérieur. De plus, un break a récemment remporté un record pour le « plus grand dénivelé » atteint par une voiture électrique, grimpant 5 573 mètres entre le Xinjiang et le Tibet. 🏔️
Cette course aux records semble captivante, puisque Hyundai a récemment pris le flambeau avec une Ioniq 5 en 2024, ayant parcouru 4 956 km en 14 jours, avec une différence d’altitude atteignant 5 802 mètres. Impressionnant, n’est-ce pas ? Un appel à l’innovation, sans aucun doute ! 🥳
Néanmoins, il existe aussi des records plus sérieux concernant les véhicules électriques, en particulier ceux liés à l’autonomie. Cela constitue un critère primordial pour les acheteurs potentiels. Montrer qu’il est possible de parcourir une grande distance avec une seule charge aide à rassurer ceux qui craignent encore sur ce point. 🔋
Par exemple, Volkswagen a récemment célébré un fait remarquable, atteignant 941 km d’affilée avec une ID.7 Pro S, alors même que la voiture est officiellement homologuée pour 707 km. Le hic ? La vitesse moyenne était de… 29 km/h ! Face à cela, comment ne pas perdre confiance dans la véracité des performances électriques ?
Il est bien connu que les homologations officielles peuvent souvent sembler déconnectées de la réalité. Si l’on ajoute à cela qu’il faut adopter une conduite extrêmement lente pour réaliser ces autonomies, la quête du record devient contre-productive. De tels essais farfelus risquent de faire rire ceux qui sont déjà sceptiques vis-à-vis des voitures électriques, ce qui est regrettable. 🥴
