Ces incroyables nouveautés électriques à découvrir au Salon de Bruxelles 2025 !

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DS N°8

Le Salon de Bruxelles s’est établi comme un événement incontournable en Europe. La maison Renault y a présenté des nouveautés électriques marquantes lors de sa 101ᵉ édition, qui se tient en 2025.

Focus sur la Renault Twingo

Le design de la nouvelle Renault Twingo se dessine. Après avoir dévoilé une maquette au Mondial, le constructeur français a présenté l’intérieur du modèle, prévu pour 2026. Selon Sandeep Bhambra, en charge du design avancé, l’extérieur est à 90 % finalisé, alors que l’intérieur est à 80 % achevé.

L’intérieur adopte une console avec une apparence moins translucide. On y trouve deux écrans mesurant respectivement 7 et 10 pouces pour le compteur et le système multimédia, abandonnant le concept de compteur central de la première génération. Les sièges et la banquette arrière, habillés de tissus colorés, évoquent les designs audacieux des maillots de foot des années 1990.

On note aussi l’intégration d’éléments familiers de la gamme Renault : le sélecteur de rapports provenant de la Mégane E-Tech, les commandes de climatisation de la Clio, et le commande audio, emblématique depuis la R25.

La banquette arrière, modulable et rabattable en proportions 50/50, témoigne de l’héritage fonctionnel de la première Twingo. Les fenêtres arrière avec ouverture en compas révèlent une attention portée au coût de fabrication. Bien que les spécifications techniques n’aient pas encore été révélées, Renault prévoit d’utiliser des batteries LFP sur la plateforme AmpR Small, également conçue pour la Renault 5.

Concernant l’extérieur, quelques ajustements sont à signaler. Les courbes sont moins prononcées et les feux sont redessinés. La nouvelle Renault Twingo électrique est attendue pour 2026, avec un prix d’entrée annoncé inférieur à 20 000 euros.

Toyota Urban Cruiser : lancement d’une série

Toyota, en position de force à Bruxelles, a choisi cet événement pour introduire son deuxième modèle électrique destiné au marché européen. Ce SUV de 4,28 mètres rivalisera avec le Peugeot e-2008, le Fiat 600e, et d’autres modèles comme le Kia EV3.

Andrea Carlucci, vice-président de Toyota Europe, a partagé que ce modèle est le premier d’une série de « six véhicules 100 % électriques » à venir dans les deux prochaines années. Il a souligné l’engagement de la marque en faveur de la diversité des solutions techniques pour contrer le changement climatique.

L’annonce a attiré l’attention de Jean-Philippe Imparato, directeur de Stellantis, qui a interpellé l’équipe de Toyota sur l’autonomie. Pour l’heure, les spécificités restent floues, aucun chiffre officiel n’ayant été divulgué. Les batteries de l’Urban Cruiser seront exclusivement de type LFP, avec trois configurations de puissance proposées :

  • Traction, 144 ch, 49 kWh
  • Traction, 174 ch, 61 kWh
  • Intégrale, 184 ch, 61 kWh

L’intérieur du véhicule reste encore sérieusement méconnu, les journalistes n’ayant pas eu accès à l’habitacle. Pour en apprendre davantage, il faut s’éloigner un peu de l’événement…

Suzuki e Vitara : le jumeau du Toyota

Pertinemment, une visite au stand de Suzuki révèle l’e Vitara, véritable frère jumeau de l’Urban Cruiser. L’habitacle, quant à lui, est très similaire, avec un tableau de bord qui accueille deux écrans de plus de 10 pouces. Des commandes physiques demeurent, comme un sélecteur rotatif pour le volume et des accès directs à la climatisation.

La finition de l’e Vitara semble moins soignée. On constate des ajustements parfois approximatifs. Pourquoi avoir utilisé du piano-black, sujet aux égratignures, sur l’ensemble de la console centrale ? Malgré un plancher surélevé pour accueillir les batteries LFP, la place à l’arrière reste convenable grâce à la banquette coulissante.

Ce choix technique démontre que l’alliance Toyota/Suzuki cherche à réduire les coûts. Suzuki est d’ailleurs responsable de la production des deux modèles, qui sortiront de l’usine Suzuki/Maruti à Ahmedabad, en Inde. Ces véhicules devraient être disponibles en Europe à partir de cet été. Reste à savoir si leurs tarifs seront compétitifs.

BYD Atto 2 : autonomie limitée

La marque chinoise BYD poursuit son expansion sur le marché européen avec le lancement de l’Atto 2, qui correspond à la version européenne du Yuan Up. La marque vise le segment « SUV-B », qui comprend des modèles comme le Peugeot e-2008 et le Kia EV3, ainsi que le duo Toyota Urban Cruiser/Suzuki e Vitara.

Le design de l’Atto 2, bien que conventionnel à l’avant, intrigue grâce à sa signature lumineuse à l’arrière, qui se présente sous la forme de « huit couchés ». L’intérieur semble bien pensé, intégrant un écran rotatif qui est devenu la marque de fabrique de BYD, et les matériaux utilisés dans l’habitacle sont de bonne qualité.

Pour maintenir ses coûts, BYD utilise des batteries de type Blade à chimie LFP, mais la capacité maximale se limite à 45 kWh, offrant ainsi une autonomie de seulement 312 km selon le cycle WLTP. Cependant, la marque a promis qu’une version à plus forte capacité serait lancée prochainement, et que ce modèle pourrait être proposé à un prix inférieur à 30 000 euros. Pour ceux qui n’ont pas besoin d’une grande autonomie, cette option pourrait se révéler intéressante.

DS n°8 : le nouveau modèle phare

Le dernier modèle de DS, désigné comme DS n°8, engage un nouveau système de nomination inspiré par l’univers de la mode. Ce véhicule incarne une silhouette intermédiaire qui fusionne les caractéristiques d’un SUV, d’un coupé et d’une berline.

Stellantis progresse avec cette forme, et on peut anticiper que la future Lancia Gamma adoptera une conception similaire. Ces modèles sortiront de la même usine, située à Melfi en Italie.

Le DS n°8 mesure 4,82 m et repose sur la plateforme STLA-Medium, partagée avec le Peugeot e-3008. Pour satisfaire différents types d’utilisateurs, trois chaînes de propulsion sont proposées :

  • Traction, 230 ch, 74 kWh
  • Traction, 245 ch, 97 kWh
  • Intégrale, 350 ch, 97 kWh

Les autonomies mesurées selon la norme WLTP varient de 500 à 750 km. DS assure que la version offrant la plus grande autonomie peut réaliser le trajet Paris-Lyon sans nécessiter de recharge. Prêt pour le défi, Soufyane ?

L’habitacle attire naturellement l’attention, notamment avec son volant en forme de croix. Cependant, notre première impression n’a pas été entièrement convaincante. Les conducteurs ont tendance à placer leurs mains en bas du volant, ce qui pourrait agacer ceux qui sont habitués à la position traditionnelle à 9h15.

D’autres points forts incluent la qualité des matériaux, à l’exception d’un détail malheureux (qui sera signalé dans une vidéo). Le coffre, généreux, offre plus de 600 litres sous le hayon électrique. Les prix n’ont pas encore été révélés, mais nous estimons que le DS n°8 sera proposé à plus de 55 000 euros.

Smart #5 : une nouveauté mystérieuse

La nouveauté la plus énigmatique du salon est sans conteste le Smart #5. Bien que la marque ait précédemment diffusé des documents et des photos de son grand SUV, le modèle présenté à Bruxelles n’était en réalité qu’une maquette au style « franchisseur ».

Ceci soulève des questions sur la nature de la collaboration entre Mercedes et Geely. Ce nouveau venu affiche un empattement de 2,90 m, soit 40 cm de plus que le tout premier Smart ForTwo, qui est arrivé sur le marché en 1998.

Le communiqué mentionne un SUV « premium » mesurant 4,70 m, avec des détails tels que « bois de chêne » et « sièges en cuir ». On s’éloigne fortement de l’esprit « Swatchmobile » défini par Nicolas Hayek dans les années 1990.

Le Smart #5 promet beaucoup, notamment avec un système de 800 volts permettant une recharge de 10 à 80 % en seulement 15 minutes. Si cet objectif est atteint, il s’agira d’un véritable record. Restons donc attentifs aux détails qui suivront.

Mazda 6e : à contre-courant des tendances

Mazda reste un constructeur intriguant car il déroge souvent aux attentes habituelles du marché.

Son histoire est marquée par des innovations, comme l’introduction des super-kei-car, des véhicules au design unique, ainsi que le retour du roadster lorsque peu y croyaient encore, sans oublier ses victoires aux 24 heures du Mans avec des moteurs rotatifs.

À Bruxelles, Mazda a dévoilé une grande berline électrique, alors que la majorité du marché préfère se diriger vers les SUV. La Mazda 6e, étalée sur 4,92 m, est dérivée de l’EZ-6, produit par la coentreprise Changan/Mazda dans l’usine de Nanjing, en Chine.

Son design est élégant et classique, bien qu’il soit moins ondulé que ceux des modèles récents. La calandre heptagonale bénéficie d’un rétro-éclairage. À l’intérieur, l’habitacle en suédine témoigne d’une ambiance de qualité.

Les spécifications techniques sont a priori prometteuses. Le modèle d’entrée de gamme est équipé d’une batterie LFP de 69 kWh, permettant une recharge à 200 kW en crête. C’est une bonne performance.

Cependant, les choses se compliquent avec la version à 80 kWh. Ici, la puissance d’apport maximal chute à 95 kW en courant continu. Bien que l’autonomie s’améliore de 70 km, cela se traduit en temps d’attente plus long pour la recharge, ce qui pourrait agacer les utilisateurs réguliers.

Des discussions sur le stand ont révélé que le lancement commercial devrait intervenir au plus tôt en juin ou, au plus tard, à la rentrée, selon les arrivages de cargaisons en provenance de Chine.

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Image de Anthony Levesque

Anthony Levesque

Je suis Anthony Levesque, co-fondateur et rédacteur chez LeFuté.fr. Depuis des années, je nourris une passion profonde pour la communication et le partage d’informations. Mon parcours a commencé en tant que contributeur freelance, une expérience qui a affûté ma plume et mon esprit critique. Spécialisé dans l'actualité automobile, je m'efforce de fournir des analyses détaillées et des explications claires sur des sujets variés, allant des innovations technologiques aux tendances du marché. En plus de la rédaction, je veille à la révision des contenus pour garantir leur exactitude et leur pertinence. Mon engagement envers la qualité de l’information se reflète dans chaque article que je publie.
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