Ce leasing social incroyable ! Comment j’ai échappé à 100 euros par mois pour ma voiture

Le bistrot de l’auto – Épisode 2

Dans ce deuxième épisode du Bistrot de l’auto, nous nous sommes déplacés de l’Indre-et-Loire vers la dynamique Île-de-France. Notre rencontre se déroule sur une terrasse, où Lalia, Leslie et James profitent d’un moment convivial sur une place ayant des airs de Provence, bien que située à St Denis, dans le 93, en pleine Zone à Faibles Émissions (ZFE). Ce dispositif, qui semble perdre en pertinence, ne perturbe pas vraiment nos trois amis, qui sont prêts à discuter de leur passion pour l’automobile autour d’un déjeuner.

Lalia roule dans une Skoda Fabia 2024 qui possède la vignette adéquate pour accéder à la zone. En revanche, la situation est moins favorable pour Leslie, dont le C4 Picasso diesel montre des signes de fatigue. Elle confie : « Mais je ne l’utilise pas pour me rendre à mon travail ». En effet, ce monospace lui a coûté plus de réparations que son prix d’achat initial. Elle explique, « J’ai tout changé : l’embrayage, les quatre amortisseurs et les moyeux. Et là, c’est la boîte auto qui est en train de lâcher ».

Pour Lalia, le quotidien avec sa Skoda est largement moins compliqué. Actuellement en LOA, elle a un an et demi avant de devoir la rendre. Cependant, elle ne souhaite pas renouveler l’expérience avec cette formule. « Trop de stress, on a toujours peur de l’abîmer et de dépasser le kilométrage autorisé », dit-elle. Cette situation est d’autant plus préoccupante puisqu’elle prête souvent sa voiture à son fils. « Le lendemain matin, elle a 150 km de plus », ajoute-t-elle avec un sourire. Lorsqu’elle décidera de changer de véhicule, elle ne se dirigera pas vers un modèle électrique. « Je suis plus attirée par quelque chose de rassurant », indique-t-elle, penchée sur des marques comme Mercedes ou Audi, tout en précisant « je veux du sécuritaire, mais pas en leasing. Je préfère faire un crédit, tant pis ».

Leslie, de son côté, envisage également un changement de voiture, mais se heurte à des contraintes financières en raison de sa situation personnelle. Pour un leasing social sur un futur modèle électrique ? « Même à 100 euros par mois, ça ne passera pas ». Elle continuera donc à faire rouler son C4 Picasso jusqu’à ce qu’il rende l’âme. Après cela, elle prévoit « une autre occasion, la moins chère possible ».

En attendant, les deux amies se déplacent en voiture à travers la région parisienne lorsque nécessaire, notamment pour leurs rares escapades à Paris. Concernant le périphérique limité à 50 km/h ? « Limiter ainsi une quatre voies, une autoroute ? C’est une blague », réagit Leslie avec une pointe de sarcasme. Lalia, quant à elle, garde son calme, « Je roule normalement et freine dès que Waze m’indique un radar ». Ainsi se déroule le quotidien de ces deux conductrices en Île-de-France, entre restrictions de circulation, contraintes budgétaires et limites de vitesse. 🚗💬