Dans le domaine des technologies de conduite autonome, Tesla rencontre un défi inattendu. La société basée à Austin pourrait ne pas être en mesure d’utiliser le terme « Robotaxi » pour désigner son service de co-voiturage. De plus, le nom « Cybercab » pourrait également nécessiter un changement.
Des obstacles administratifs pour Tesla
La source de cette entrave est l’Office américain des brevets et des marques (USPTO). Récemment, Tesla a vu sa demande d’enregistrement de la marque « Robotaxi » rejetée en raison de son « caractère générique ». Dans sa réponse, l’USPTO a expliqué que ce terme est considéré comme « simplement descriptif » et est déjà utilisé par d’autres entreprises dans des contextes similaires.
D’après Techcrunch, le terme « Robotaxi » n’est pas perçu comme une marque distinctive, mais plutôt comme un « terme général pour désigner tout véhicule autonome servant de taxi ». Bien qu’il s’agisse d’un premier revers, Tesla dispose de trois mois pour présenter des arguments et des preuves soutenant sa demande. À défaut, l’USPTO mettra fin à la procédure d’enregistrement.
Le constructeur prévoit de lancer son service de co-voiturage d’ici juin 2025, ce qui le pousse à agir rapidement. Mais ce n’est pas tout. Les termes « Cybercab » et « Robobus » sont également en difficulté. Ici, la concurrence se fait ressentir, car d’autres sociétés ont déjà enregistré des appellations similaires intégrant le mot « Cyber », dont une qui se spécialise dans les accessoires pour le Cybertruck.
Début imminent de la production pour le Cybercab ?
Malgré ces complications administratives, Tesla progresse sur le plan technique. Des images aériennes récentes montrent des éléments de carrosserie susceptibles d’être destinés au Cybercab dans l’usine d’Austin, au Texas. Plusieurs indices renforcent cette hypothèse. Luca Greco, un utilisateur de X bien informé sur la marque, a repéré sur ces pièces une étiquette « RTTX », qui pourrait signifier « RoboTaxi Texas ».
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Les pièces observées autour de l’usine Tesla pourraient également être destinées au modèle économique de la marque, qui suscite l’attention depuis un certain temps. Peu importe la destination, les livraisons n’auront pas lieu immédiatement. Si ces pièces sont effectivement liées au Cybercab, il faut s’attendre à ce qu’elles soient d’abord réservées à son utilisation dans le service de co-voiturage projeté par Tesla.
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