Une panne survenue pendant les vacances a laissé notre lecteur abasourdi, non seulement par l’incident en lui-même, mais aussi par la réponse de Mercedes. Au fil des années, il a pris soin de son véhicule avec diligence.
De nombreux propriétaires de véhicules neufs veillent à les entretenir consciencieusement, et c’est le cas de Carmelo, un habitant de Mérignac (33). Respectueux des recommandations de la marque de sa voiture, il possède un Mercedes GLC 220 d qu’il a acquis en 2017, tout neuf.
Une panne inattendue
Début automnal 2024, Carmelo rencontre un problème avec son SUV, qui totalise à peine 90 600 km, une distance raisonnable pour un diesel. Alors qu’il se prépare à partir en vacances, un voyant s’allume sur le tableau de bord. Cette alerte, accompagnée d’un message l’incitant à contrôler le niveau d’AdBlue, le pousse à se ranger sur le côté et à contacter son concessionnaire. Par précaution, ce dernier lui conseille de se diriger vers l’atelier Mercedes le plus proche, ce qu’il fait presque immédiatement après avoir localisé l’adresse.
Après avoir été aux soins de l’atelier, Carmelo récupère son véhicule, mais pas sans avoir déboursé la somme de 1 702 €. Cette dépense comprend le remplacement d’une sonde et du capteur de NOx. Malheureusement, Mercedes refuse d’assumer les frais, bien que son véhicule soit en parfait état d’entretien. En compensation, le garage habituel de Carmelo lui offre une remise de 20% sur ses prochaines factures durant les dix-huit mois suivants, mais cela ne suffit pas à le satisfaire. Il se tourne alors vers nous pour savoir s’il peut prétendre à une réduction supplémentaire de la part du constructeur.
Une prise en charge inacceptable
Il est légitime que Carmelo apprécie le geste de son garage habituel. Néanmoins, il est essentiel de noter que ce dernier ne peut pas être tenu pour responsable des frais occasionnés par les réparations. Par contre, le refus de Mercedes de participer aux coûts est difficilement défendable. Les pièces, qui ont été remplacées sur son GLC, auraient dû fonctionner au moins 250 000 km. Étant donné l’âge et le kilométrage de son véhicule, la marque pourrait couvrir 65 % des coûts, ce qui signifie que Carmelo ne devrait débourser que 595,7 €.
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