Etienne, un de nos lecteurs, exprime sa frustration face à la manière dont le constructeur a géré le problème de direction de sa BMW Série 2 Gran Tourer.
Etienne, qui ne parcourt pas beaucoup de kilomètres, a opté pour un moteur à essence pour sa voiture. Il s’agit d’une BMW Série 2 220i Gran Tourer, qu’il a achetée neuve en 2019. Malgré ses 5 années d’utilisation, ce modèle affiche seulement 46 700 km au compteur, ce qui est relativement faible. Malheureusement, cet usage modéré ne l’a pas protégé d’un problème majeur.
Des vibrations au niveau de la direction à l’arrêt
Depuis quelques semaines, notre lecteur remarque que la direction de sa BMW vibre lorsqu’il est à l’arrêt et manoeuvre. Dans l’optique de résoudre ce désagrément, il décide de confier son véhicule à son concessionnaire. Après une série d’examens et l’élimination de diverses hypothèses, les techniciens concluent qu’un remplacement de la crémaillère de direction est nécessaire. Cette nouvelle surprend Etienne, qui s’attendait à des réponses concrètes. S’ensuit une explication orale de la part du concessionnaire mentionnant qu’une “pièce coûtant 3 000 euros” était à prévoir et qu’une prise en charge de 80 % par le constructeur serait possible.
Après avoir demandé des documents écrits suite à plusieurs démarches, Etienne découvre que la réalité est bien différente. Le coût total des réparations s’élève à 4 251 euros, dont il doit avancer 1 812 euros de sa poche. Son inquiétude grandit car, en cas de non-paiement, il ne pourra pas récupérer sa voiture. Un calcul rapide révèle que seulement 57 % des frais ont été pris en charge par BMW, un montant considérablement moindre que ce qui lui avait été suggéré.
BMW responsable de 80 % des réparations
Il est à noter que cette panne de direction survient beaucoup trop tôt, d’autant plus que le flou dans les informations transmises au départ est préoccupant. Etienne a dû batailler pour obtenir des informations claires et précises, face à des promesses orales non tenues. La prise en charge de 57 % s’avère donc insuffisante. Même si l’ancienneté de ce modèle justifie l’application d’un taux de vétusté, BMW a une obligation de réévaluation de son offre. En théorie, cette participation devrait atteindre 80 % . Par conséquent, Etienne devrait n’avoir à débourser que 850,2 euros sur les 4 251 euros exigés pour le remplacement de sa crémaillère de direction.
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