Un conducteur surpris au milieu d’une spéciale de rallye
Pendant une spéciale de nuit du 33e Rallye Terre de Vaucluse, un automobiliste imprudent au volant d’un Citroën Berlingo a involontairement ralenti un pilote en pleine course. Cette scène improbable s’est déroulée sur une spéciale du rallye à Courthézon, dans le Vaucluse. En pleine course, Guy Bekaert et son copilote ont soudainement été confrontés à une voiture civile, un Citroën Berlingo, au beau milieu du parcours.
Le pilote a partagé la vidéo de l’incident sur Facebook. On peut notamment entendre la surprise dans leurs voix lorsqu’ils se rendent compte qu’ils viennent de rattraper la voiture d’un civil, potentiellement un chasseur. Le pilote n’a pas eu d’autre choix que de ralentir à hauteur du Berlingo pour maintenir la sécurité de tous. Sur une si petite route, il n’avait même pas d’autre choix. Il était impossible de doubler, alors il a dû attendre que le Citroën Berlingo se range sur le côté pour passer et continuer sa course.
Cet imprévu, bien que rapidement réglé, illustre tout de même les risques de ces comportements imprudents. Sur des événements sportifs de haute intensité tels qu’un rallye, de graves accidents pourraient survenir. Heureusement, tout s’est bien terminé même si le pilote était extrêmement mécontent de cet incident de course.
Une perturbation mineure mais frustrante pour le pilote
D’après le directeur de course, Guy n’aurait perdu que trois dixièmes de seconde en suivant le Berlingo sur plusieurs mètres. Le pilote n’est pas réellement d’accord avec cette affirmation du directeur de course. Frustré, Guy Bekaert n’a pas manqué d’afficher son mécontentement sur les réseaux sociaux.
On ne sait pas réellement si cette perte de temps a beaucoup influé sur son classement final, mais il a au moins pu terminer la course. Au final, il s’est classé à la 31e position, à plus de dix secondes du leader de la course. Cette perturbation inattendue n’a pas véritablement eu de répercussions majeures, mais elle reste une gêne inacceptable dans un sport où chaque seconde compte. C’était probablement un cas extrêmement rare pour le directeur de course.
Il est dur de savoir comment ce Citroën Berlingo s’est retrouvé sur la route d’une spéciale qui devrait être fermée, mais il est clair que cet incident reste en travers de la gorge du pilote. À présent, il aura peut-être une certaine appréhension au moment de monter d’une voiture de rallye à nouveau, avec le risque potentiel de trouver une voiture de civil sur sa route.
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