Les **fabricants automobiles** ont connu un véritable ** »âge d’or »** en 2020. Toutefois, les derniers mois ont été marqués par un retournement de situation, avec des chiffres désormais en territoire négatif.
La **pandémie** a eu des répercussions importantes sur nos vies; au-delà des impacts sociaux et sanitaires inévitables, elle a également provoqué un **chamboulement** au niveau économique à l’échelle mondiale. Parmi les rares secteurs bénéficiaires durant cette période, on peut noter l’essor des constructeurs d’automobiles. Alors que les stocks étaient au plus bas, ces entreprises ont réussi à augmenter leurs prix. Toutefois, la tendance s’est aujourd’hui complètement inversée.
Alors que les volumes de vente connaissent un déclin marquant, la situation s’aggrave avec la **suppression de milliers d’emplois** auprès de plusieurs grands noms de l’industrie. En particulier, le constructeur **Nissan** a prévu de se séparer de près de **9000 employés** d’ici la fin de l’année.
La tendance est également préoccupante en Europe. Le célèbre **groupe Volkswagen** pourrait, pour la première fois de son histoire, envisager la fermeture d’usines sur son sol allemand. De l’autre côté de la Manche, le groupe **Stellantis** suscite des inquiétudes, notamment à la suite de la récente démission de son PDG.
Aux États-Unis, **Ford** a annoncé un **départ volontaire de 4000 ouvriers**, touchant principalement ses établissements au Royaume-Uni et en Allemagne, afin de garantir des postes sur le sol américain. En outre, chez **Renault**, des employés pourraient se retrouver en danger, même si aucune décision formelle n’a été prise à ce stade.
Des symptômes identiques
La crise actuelle dans l’industrie automobile montre des signes d’une **problématique commune**. La transition vers des **véhicules électriques** semble avoir entraîné une chute significative des ventes chez plusieurs constructeurs.
Le cas de **Fiat** illustre parfaitement ce phénomène. La marque italienne avait mis sur le marché une version électrique de la célèbre Fiat 500, mais cette dernière a récemment été retirée des ventes pour revenir à une offre thermique, en raison d’un intérêt client insuffisant.
Des acheteurs trop peu nombreux
Certains experts estiment que la crise actuelle du secteur automobile n’est pas strictement le résultat de cette transition. En réalité, elle a commencé bien avant la pandémie. L’année 2020 a été perçue comme une **parenthèse enchantée** dans un contexte plus vaste de difficultés.
Avec la production limitée en raison de la pandémie et la pénurie subséquente de semi-conducteurs, les constructeurs avaient réussi à reprendre le contrôle du marché. Cependant, la situation s’est aujourd’hui complètement inversée, et les **stocks sont devenus pléthoriques** tandis que le nombre de marques sur le marché est trop élevé.
La tendance montre que de moins en moins d’acheteurs se décident à acquérir une voiture, en particulier nouvelle, créant ainsi un **déséquilibre majeur**. L’offre dépasse désormais largement la demande, ce qui met en péril les acteurs du secteur. L’émergence de nouveaux concurrents, notamment chinois, proposant des véhicules à prix très compétitifs, complique encore davantage cette situation.
Pour **Simon Croom**, professeur à l’université de San Diego, les grandes marques peinent à obtenir un **rendement satisfaisant** de leur production, ce qui entraîne des conséquences « significatives » sur la rentabilité globale des véhicules.
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