Malgré les obstacles temporaires inévitables lorsqu’une telle révolution s’opère dans nos déplacements quotidiens, rien ne pourra freiner la transition vers le « zéro émission ». Voici pourquoi.
Depuis quelque temps, les interrogations fusent dans les discussions : « l’électrique, on y va vraiment ? », « Est-ce qu’on ne va pas faire machine arrière, finalement ? », « A terme, est-ce que l’hybride simple ne va pas s’imposer ? », etc. Les récentes nouvelles ne sont pas forcément rassurantes, la dernière étant la suspension de la construction de deux usines (sur trois) d’ACC, la coentreprise regroupant Stellantis, Mercedes et TotalEnergies. Les « gigafactories » prévues en Allemagne et en Italie prendront plus de temps que prévu pour sortir de terre, voire pourraient ne jamais voir le jour, le temps pour l’« Airbus de la batterie » d’envisager une réorientation stratégique et technologique, avec possiblement l’abandon de la technologie lithium-ion au profit d’une solution lithium-fer-phosphate plus abordable. Des réponses sont attendues fin 2024-début 2025, selon Les Echos.
Alors que certains pays observent une baisse inquiétante des ventes, avec une diminution de 30,6% des immatriculations de voitures électriques en Allemagne au mois de mai par rapport à la même période en 2023, il est important de ne pas tirer de conclusions hâtives. A l’échelle européenne, la part de marché des véhicules électriques stagne autour de 12%, tandis que celle des hybrides progresse significativement. Malgré ces chiffres, il ne faut pas condamner trop vite l’électrique, car d’autres indices restent encourageants.
La décision de l’Europe de mettre fin à la vente des modèles thermiques neufs en 2025 a conduit les constructeurs à s’engager pleinement dans le virage tout électrique. Les déclarations de certains dirigeants, comme Carlos Tavares de Stellantis et Luca de Meo de Renault, témoignent de cette volonté de ne pas revenir en arrière sur la transition écologique. Cette transition s’accélère également avec les partenariats entre constructeurs, à l’image de la distribution des voitures de la marque Leapmotor par Stellantis en Europe.
L’électrification progresse à un rythme soutenu, avec une augmentation significative des ventes mondiales de véhicules électriques en 2023 par rapport à l’année précédente. En France, la part de marché des véhicules électriques et hybrides rechargeables reste dynamique, avec des objectifs ambitieux fixés pour l’avenir.
Cette évolution vers la mobilité électrique s’accompagne d’un déploiement accru des infrastructures de recharge, essentiel pour soutenir la croissance des ventes de véhicules électriques. Ainsi, le chemin vers une mobilité plus verte semble bien tracé, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir.🚗⚡